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Alain Finkielkraut

La Défaite de la pensée

Après le Malaise dans la civilisation de Freud, voici le « Malaise dans la culture » d’Alain Finkielkraut. Car la culture, qui peut se définir comme la vie avec la pensée, est de plus en plus vidée de toute signification. Aussi sont promues au rang « culturel » des activités qui ne relèvent pas de cette catégorie, la pensée n’y ayant aucune part. Au sein de ce grand brassage « culturel », de ce « tout-culturel », les frontières s’effacent entre les grandes œuvres de l’esprit et les gestes les plus élémentaires de la vie quotidienne. Alain Finkielkraut s’élève donc contre cette dénaturation de la « culture » et diagnostique un mal profondément enraciné dans notre civilisation des loisirs.

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Alexandre Kousnetzoff

La Défaite de la pensée
La Défaite de la pensée

book.chapter Introduction

Lorsque l’ouvrage paraît, en 1987, le débat fait rage en France sur le thème de l’identité nationale. En effet, dans la foulée de sa victoire aux élections législatives de 1986, la droite veut réformer le code de la nationalité. Le thème de l’opposition entre culture humaniste et culture anthropologique, entre culture héritée et culture patiemment et difficilement acquise, était donc dans l’air du temps. À cette première grille de lecture s’en ajoute une autre, qui ne recoupe pas la précédente : l’opposition irréductible entre la « vraie culture », « culture authentique », ou « haute culture », celle qui relève de la pensée, et la « fausse culture », sorte de gadget fugace qui suit les modes et qui, comme ces dernières, sont extrêmement éphémères. On ne peut pas, raisonnablement, leur accoler l’épithète de « culturel ». Sauf à entrer dans une confusion mentale généralisée, dont la dénonciation virulente fait justement l’objet du livre.

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