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Arthur Schopenhauer

Métaphysique de l’amour, métaphysique de la mort

25 ans après l’écriture de son chef-d’œuvre, Le Monde comme volonté et représentation, Arthur Schopenhauer publie une version augmentée de plusieurs textes. Métaphysique de l’amour, métaphysique de la mort réunit deux brillants chapitres extraits de ces compléments, pouvant être lus indépendamment de l’œuvre maîtresse. En analysant les deux grands motifs qui orientent les comportements humains, la quête de l’amour et la crainte de la mort, le philosophe entend démontrer ici que les notions d’individualité et de volonté libre ne sont qu’illusions : la volonté individuelle ne fait selon lui que traduire la volonté de l’espèce.

book.readingBy

Valentine Prouvez

Métaphysique de l’amour, métaphysique de la mort
Métaphysique de l’amour, métaphysique de la mort

book.chapter Introduction

Arthur Schopenhauer est resté célèbre pour son pessimisme, sa misanthropie et son caractère irascible. Porté par un idéal ascétique fortement inspiré par la lecture des textes sacrés hindous, il mène une existence solitaire entièrement dévolue à la contemplation, à la réflexion philosophique et au travail. Cette fuite du monde des hommes trouve vraisemblablement son origine dans son histoire : enfant, il se soumet à contrecœur à la volonté de son père en se formant aux métiers du commerce. Puis il doit affronter à 16 ans la mort de celui-ci qui, en proie à un accès mélancolique, se suicide en se jetant dans un canal. Sa mère et sa jeune sœur déménagent à ce moment à Weimar, le laissant seul à Hambourg. Schopenhauer termine alors ses études de commerce et exerce quelque temps la profession d’employé commercial, sans intérêt ni plaisir. Ce n’est qu’à 19 ans qu’il peut suivre son aspiration première et entreprendre des études de philosophie. Il soutient sa thèse en 1814 et entreprend l’écriture d’une œuvre de 2 000 pages dont il est convaincu qu’elle lui apportera la consécration, Le Monde comme volonté et représentation (1819). La déception est grande : l’ouvrage ne remporte alors aucun succès auprès du public et les cours qu’il dispense à l’université de Berlin restent sans auditoire. Par ailleurs, la banque dans laquelle il avait placé son héritage fait faillite. Profondément blessé dans son égo, dépressif, Arthur Schopenhauer fuit le contact des hommes. Durant les longues promenades méditatives auxquelles il s’adonne avec son chien « Atma » (en sanscrit : l’âme du monde), le philosophe jette sur le monde des hommes un regard sombre et désaffecté.

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