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Bertrand Badie et Dominique Vidal

Fin du leadership américain ?

Dans l’immédiat après-guerre froide, les États-Unis sont apparus comme le moteur de la mondialisation. Mais à la suite de l’élection de Donald Trump en 2016, la superpuissance américaine est devenue, dans de nombreux domaines, le premier contestataire de cette mondialisation. Fin du leadership américain ?, recueil d’articles préparés par 26 spécialistes des sciences sociales, analyse cette mutation par le biais d’une réflexion sur les sources de l’hégémonie américaine et sur les défis qui se posent à l’Amérique dans le monde globalisé.

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Ana Pouvreau

Fin du leadership américain ?
Fin du leadership américain ?

book.chapter Introduction

La question de la pérennité du leadership des États-Unis sur la scène internationale est devenue source d’interrogations, dès 1990, lors du déclenchement de la première guerre du Golfe. D’une situation d’hégémonie totale en 1945, en raison de leur puissance incontestable sur le plan militaire, les États-Unis se sont progressivement trouvés confrontés à des transformations de l’environnement international susceptibles de mettre en péril leur domination sur le reste du monde. Défiée par l’Union soviétique sur le plan militaire, l’Amérique, en dépit de l’importance de ses ressources, a vu nombre de puissances rivales commencer à la concurrencer au plan économique, pendant la guerre froide. Cette évolution s’est confirmée dans la phase de « dépolarisation » des relations internationales, qui s’est déroulée après l’effondrement de l’Union soviétique. À partir des années 1990, dans le contexte d’interdépendance accrue que suppose la mondialisation, les États-Unis, de plus en plus entravés dans l’exercice de leur puissance, ont tenté de s’adapter aux mutations profondes du jeu international. Pour préserver le leadership américain, des approches différentes ont été choisies par les derniers présidents successifs. Toutes ont échoué, qu’il s’agisse du néoconservatisme de George W. Bush, du néolibéralisme de Barack Obama ou du néonationalisme actuel de Donald Trump. La mondialisation constitue en vérité un formidable renversement de l’histoire. La perspective d’un monde sans hégémon est particulièrement déstabilisante pour les États-Unis, qui s’interrogent sur le risque d’anarchie dans le nouvel environnement international en gestation. Cet ouvrage se présente justement comme une réflexion sur le monde post-hégémonique et propose des perspectives pour l’avenir.

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