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Catherine Audibert

Le Complexe de la marâtre

Le terme de marâtre désigne la belle-mère, à savoir la seconde femme du père, mais il est passé dans le langage courant comme synonyme de mauvaise mère, cruelle et jalouse. En s’appuyant sur de nombreux témoignages, ce livre analyse la situation complexe dans laquelle se trouvent un nombre croissant de femmes, propulsées à la tête d’une famille recomposée. Comment parvenir à se faire une vraie place au sein de cette constellation familiale inédite, entre l’ombre de l’ex, l’ambivalence du père et les conflits de loyauté des enfants ?

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Catherine Piraud-Rouet

Le Complexe de la marâtre
Le Complexe de la marâtre

book.chapter Introduction

Mastrata, « marâtre » en latin, était le nom donné au XIIe siècle à la seconde femme du père. Le nom a ensuite dérivé vers celui de « mauvaise mère », et c’est celui qui prévaut encore aujourd’hui. Dans les mythes de l’enfance, que ce soit Blanche-Neige, Cendrillon ou Hansel et Gretel, la marâtre est toujours mauvaise, jalouse, autoritaire, injuste, affreuse. C’est le miroir de la « mauvaise mère ». Naguère, on devenait marâtre par veuvage. Aujourd’hui, c’est davantage dans le cadre de familles recomposées, lorsque les pères se voient confier la garde de leurs enfants, à temps complet ou en alternance. Mais la belle-mère est une ex-petite fille, qui ne s’était jamais imaginée dans ce rôle de marâtre. Il incombe donc aux belles-mères de trouver leur place dans un paysage familial déjà constitué, en cohabitant avec les enfants de leur conjoint, voire en les élevant. Une « maternité » de substitution chargée d’embûches, tant pratiques que psychologiques.

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