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Voici le résumé de l'un d'entre eux.

Techno-féodalisme

de Cédric Durand

récension rédigée parJérémy LucasDoctorant en sciences de l'information et de la communication (CELSA).

Synopsis

Économie et entrepreneuriat

Publié en 2020, Techno-féodalisme propose une analyse critique du développement contemporain de l’économie numérique. En combinant une généalogie du contexte idéologique dans lequel le Web a émergé à une mise en perspective des mécanismes qui le sous-tendent, l’économiste Cédric Durand fait apparaître les déséquilibres et les contradictions du modèle de la Silicon Valley. Pour l’auteur, l’économie numérique n’a pas tenu ses promesses. Loin de l’utopie politique, technique et libérale des débuts, la digitalisation du monde est devenue synonyme d’inégalités croissantes, de surveillance sans contrôle et de situations de monopole qui freinent la croissance et l’innovation. L’enjeu central de la collecte et de l’exploitation des données dessine un ordre capitaliste nouveau où l’exploitation de la rente fait ressurgir la question du féodalisme.

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1. Introduction

Le travail de Cédric Durand s’inscrit dans un courant critique, incarné par exemple par le groupe des Économistes atterrés, dont il est membre aux côtés d’autres chercheurs. Là où les rapports de forces, les limites, les dérives et les déséquilibres du capitalisme sont fréquemment mis en lumière depuis de nombreuses décennies pour les entreprises dites classiques, le champ du numérique semble en partie échapper à cet effort d’analyse.

L’auteur réactualise donc la matrice critique d’inspiration marxiste, traditionnellement employée pour explorer l’appareil de production capitaliste, pour l’appliquer au champ récent de l’économie numérique. Dans une perspective qui ne se borne pas uniquement à de l’analyse économique, l’ouvrage entend explorer le fonctionnement de cette « nouvelle économie » dans son épaisseur, en le rattachant à des représentations dominantes, des théories politiques et un certain climat idéologique qui en oriente le développement.

2. Le puissant mythe de la Silicon Valley

Les contours actuels de l’économie numérique sont ainsi fortement influencés par une « idéologie californienne » (p.15), née dans les années 1970 avec l’émergence de la Silicon Valley. Cette région située au sud de San Francisco va gagner ce surnom au moment de l’installation d’entreprises spécialisées dans l’électronique, comme Intel ou Apple. Elle va progressivement s’imposer comme l’épicentre économique de ce que certains qualifient de troisième révolution industrielle.

On y trouve aujourd’hui les sièges des entreprises emblématiques du numérique : Tesla, Netflix, Alphabet, Facebook, etc. Mais la domination de la Silicon Valley a aussi une dimension symbolique qui prolonge son aura mondiale. Elle représente un idéal de réussite par l’entrepreneuriat, au centre duquel on retrouve la figure de la start-up. La start-up, « héroïne » (p.16) contemporaine, incarne à la fois la réussite individuelle par le travail, la glorification de la prise de risque, et la promesse d’une « aventure collective » (p.16) qui permet de transformer la jeune pousse en géant. Ce mythe va s’imposer durablement et traverser l’Océan puisqu’on le retrouve par exemple, en 2017, dans un célèbre discours du candidat Emmanuel Macron qui loue la « start-up nation ».

Plus généralement, ce que l’on perçoit ici, c’est la puissance de l’aura positive et de l’enthousiasme qui accompagnent le Web. Mais derrière ce « puissant imaginaire » (p.17) on perçoit un mouvement idéologique de fond à l’œuvre au début des années 2000. Dans un contexte post-guerre froide, le capitalisme est triomphant car sans rival, mais fragilisé par des critiques internes qui visent le modèle néolibéral et ses crises qui engendrent une stagnation du niveau de vie dans les pays développés. Les discours de la nouvelle économie vont permettre d’amorcer un mouvement de légitimation nourri par la réussite des grandes entreprises technologiques. Cette idéologie californienne emprunte un itinéraire politique sinueux. D’abord marqué par l’héritage des mouvements contre-culturels des années 1960, le monde des nouvelles technologies est progressivement intégré par les forces conservatrices américaines. À partir des années 1990 « se noue une véritable alliance entre, d’une part, les réseaux technophiles issus de la contre-culture et, d’autre part, les milieux d’affaires ainsi que la nouvelle droite du Parti républicain autour du magazine Wired, de la Progress & Freedom Foundation et du politicien Newt Gingrich. »

Très concrètement ce tournant conservateur va s’incarner dans cette fameuse PFF (Progress & Freedom Foundation), financée à partir de 1993 par des entreprises comme Microsoft, AT&T, Oracle ou encore Vivendi et Yahoo!. En 1994 une conférence de la PFF à Atlanta débouche sur la publication d’un manifeste en faveur de l’économie numérique appelée « Magna Carta for the Knowledge Age ». Cette Magna Carta à la fois descriptive et prescriptive est fortement inspirée par l’icône libertarienne Ayn Rand. Pour ses auteurs, le monde entre dans un nouvel âge, celui de l’économie de l’information qui impose de laisser faire la concurrence pour garantir le principe schumpetérien d’innovation créatrice. Internet réactualise l’idée libérale de main invisible du marché et permettrait, en l’absence d’intervention de l’état, un agencement optimal des acteurs économiques.

C’est progressivement cette doctrine qui va influencer les politiques économiques internationales, notamment celles soutenues par l’OCDE à partir de l’an 2000.

3. Le nouveau capitalisme face à ses paradoxes

Mais les discours déterministes et enthousiastes des conservateurs face à l’économie du numérique sont pour Cédric Durand biaisés et paradoxaux. L’économiste relève ainsi plusieurs apories qui pointent les limites de l’idéologie californienne. L’étude contemporaine des entreprises du numérique montre d’abord que les « sympathiques start-up d’hier sont devenus de féroces monopoles » (p.44).

Paradoxalement, la start-up tant glorifiée, n’est qu’une phase du développement de l’entreprise. Soit elle disparait, soit elle fonctionne et se transforme en entreprise traditionnelle. Et dans le cas des GAFAM, la réussite a, contrairement à l’idée néo-libérale, débouché sur de grands phénomènes de concentration. C’est ce que montre au cours de la dernière décennie l’acquisition de YouTube par Google, celle de Whatsapp par Facebook ou encore de Skype par Microsoft. Derrière le mythe de la start-up se cache une autre réalité économique documentée dans l’ouvrage, à savoir le recul, depuis les années 1990 des créations d’entreprises, l’augmentation de la taille moyenne de ces entreprises et donc une tendance lourde de « re-monopolisation des structures économiques » (p.51).

Par ailleurs, quand les start-ups se construisent une image progressistee, en faisant la promotion d’espaces de travail apaisés, qui misent sur le bien-être et la flexibilité, il semblerait que la réalité soit très éloignée de cet idéal. Les nouvelles technologies numériques sont de fait devenues les outils d’un intense contrôle de la productivité des travailleurs. En convoquant le travail de sociologues, de journalistes, et des études statistiques, Cédric Durand, montre une dégradation des conditions de travail, en particulier pour les employés les moins qualifiés embauchés par exemple dans des centres d’appels ou dans les entrepôts Amazon.

À ce tableau morose s’ajoute une autre réalité macro-économique. La nouvelle économie du numérique, malgré l’enthousiasme qui l’accompagne, n’a en réalité généré que très peu de croissance. Le constat est sans appel : « […] Il est évident que la stagnation actuelle n'est pas un simple artefact statistique dissimulant le dynamisme de l'économie marchande. […] L'antienne schumpeterienne peut alors être renversée en création destructrice, dès lors que les efforts pour déployer le nouveau paradigme techno économique s'accompagnent d'une désagrégation des rapports sociaux caractéristiques de la phase précédente et fragilisent la dynamique économique du point de vue de la reproduction de ses conditions matérielles et politiques. » (p.75).

Enfin, l’ouvrage revient en longueur sur le rôle de l’État et des puissances publiques. Contrairement à ce que laissent penser les discours néolibéraux, c’est l’engagement de l’État et non son retrait, qui a favorisé l’essor des grandes entreprises numériques aux États-Unis. Sans le soutien du secteur militaro-industriel, sans les commandes publiques, sans la vitalité des grandes universités comme Stanford, la Silicon Valley ne serait jamais devenue l’emblème de la réussite entrepreneuriale. À rebours de l’idée reçue, la Silicon Valley n’est pas un modèle facilement reproductible car il a besoin d’être protégé, notamment par la puissance publique, dans « un océan de non-Silicon Valley pour subsister » (p.69).

L’auteur illustre d’ailleurs ce paradoxe en montrant comment la politique de stricte protection de la concurrence en vigueur dans l’Union européenne a précipité l’échec de l’Europe à faire émerger ses propres champions du numérique. L’UE a ainsi vu ses « avantages industriels […] se déliter » (p.78), face à la concurrence des États-Unis, mais aussi de la Chine ou de la Russie.

4. Dérives autoritaires d’une économie de la donnée

Plutôt qu’une économie de la connaissance où la technologie permet la libre distribution de l’information, l’économie numérique contemporaine fonctionne sur l’exploitation d’un élément central : les données. Ces données, agrégées en vastes ensembles (le big data), à partir des usages de millions d’utilisateurs sur les plateformes numériques sont au cœur des modèles économiques des principaux acteurs du Web, tels que Facebook ou Google.

Utilisées à des fins publicitaires et marchandes, elles ne sont pas neutres et orientent la circulation de l’information en ligne et les usages des plateformes. Le travail des données fait pose la question de la valeur générée par les géants du numérique. Pour un acteur comme Amazon elle se situe en amont del’acte d’achat où l’on propose aux internautes des expériences d’achat toujours plus personnalisées. Ainsi « le cœur de l’activité d’Amazon n’est donc pas […] la vente de livres mais bien une transformation des conditions cognitives d’accès aux marchandises par le biais de la contextualisation » (p.92).

Cédric Durand reprend ici le terme de « gouvernementalité algorithmique », où la complexité des comportements individuels est réduite à des questions de probabilité. Le premier risque est celui de « dessaisir les individus et les communautés de la maîtrise de leurs devenirs » (p.105). Le second est l’avènement d’un système de surveillance dont il serait difficile d’échapper.

5. Vers un capitalisme de la surveillance numérique ?

À partir du concept de « capitalisme de surveillance » forgée par Shoshana Zuboff, l’auteur décrit un système économique construit sur la prédiction et la modification du comportement humain. En croisant des volumes gigantesques de données, les acteurs du numérique disposent d’informations toujours plus précises sur nos comportements. Les sites que l’on visite, les produits achetés, les lieux visités, la fréquence de nos déplacements, nos activités sur les réseaux sociaux permettent de nourrir les algorithmes qui vont établir automatiquement des corrélations entre ces évènements au départ séparés.

En réponse aux inquiétudes de Keynes qui faisait du manque d’information un élément central du jeu économique, ces pratiques numériques tendent à diminuer le niveau d’incertitude dans les relations des marques aux consommateurs. C’est ce qui progressivement fait émerger un « Big Other » qui contrairement au Big Brother du roman « 1984 » ne se contente pas de nous surveiller mais « puise sans limite dans notre expérience sociale des ressources qu’il réagence lui-même, et nous retourne sous forme d’injonctions comportementales de telle manière que notre autonomie s’en trouve radicalement réduite » (p.115). Sa puissance est d’autant plus grande que la collecte de données se fait en continu et que leur valorisation passe par l’expérimentation.

Régulièrement, et sans que l’utilisateur s’en aperçoive, les grandes firmes comme Facebook, Google ou Amazon, pratique le test and learn ou l’A/B testing, pour déterminer les choix de design et d’architecture de l’information les plus efficaces. Ils mettent pour cela discrètement en ligne deux versions du même site et comparent les résultats.

L’usage toujours plus poussé des données a pour résultat de rendre le consommateur captif de ces plateformes numériques. Elles deviennent des « fiefs » qui, comme dans les relations de servitude d’ancien régime, orientent nos subjectivités. L’exemple de la suite Microsoft Office montre bien ce nouveau type de relations. Parce qu’il est utilisé par un très grand nombre d’utilisateurs, que nous sommes habitués à la routine de son usage, il est très difficile d’arrêter d’utiliser le logiciel Word pour son équivalent en logiciel libre. Même mécanisme avec Google, qui en proposant toujours plus de fonctionnalités à ses usagers –comme Gmail, Google Maps ou Google Photos – « est devenu un auxiliaire indispensable au quotidien de la plupart des Occidentaux » (p.129).

Pour Cédric Durand ce phénomène de captation est une rupture profonde avec les principes fondateurs du Web des origines. Là où le World Wide Web fondé dans les années 1990 proposait une symétrie entre les agents humains et informatiques à partir de protocoles ouverts et communs, la plateforme réintroduit de l’asymétrie, de la médiation et de la verticalité. Ce basculement entraîne « un bouleversement de nos existences personnelles et de la vie sociale » (p.131).

6. Nouvelles rentes et techno-féodalisme

Cédric Durand s’appuie longuement sur les travaux de Zuboff mais ne propose pas les mêmes conclusions critiques. Le capitalisme de la surveillance constituerait une dérive alors que pour lui c’est le capitalisme en lui-même qui pose un problème. Il convient donc d’élargir l’analyse « en termes d’économie politique » (p.123).

Pour cela l’ouvrage met en lumière les mutations profondes dues à l’économie numérique. Celle-ci s’appuie en effet de manière croissante sur des « intangibles », des actifs non rivaux, qui, contrairement aux produits classiques qui s’écoulent sur le marché peuvent être consommés simultanément par plusieurs personnes sans que le stock n’en soit affecté.

Lorsqu’un consommateur regarde une série sur Netflix cela n’empêche personne d’en faire de même simultanément. Alors que quand un consommateur achète une boîte de céréales au supermarché, personne d’autre que lui ne pourra acheter en même temps la même boîte de céréales. Cela modifie durablement les modes de production qui reposent plus que jamais sur la distribution de la connaissance – design de logiciels, savoir-faire organisationnel, etc. – et les rentes qui en découlent. Contrairement aux actifs tangibles pour lesquels les rendements d’échelle sont limités, les actifs intangibles permettent des rendements potentiellement infinis après l’investissement initial.

En réalité, les chaînes de valeurs économiques, de plus en plus complexes, combinent généralement les deux types d’actifs (par exemple une entreprise comme Walmart a besoin à la fois d’entrepôts, de produits industriels, de transports et de sites internet, de brevets pour le design des produits, etc.).

Or quand l’activité s’accroît, « les coûts totaux augmentent rapidement pour les segments à forte intensité en ressources matérielles, tandis que les coûts moyens diminuent beaucoup plus vite pour les segments à forte intensité en ressources informationnelles », et ainsi « la différence d’économie d’échelle entre les actifs tangibles et intangibles implique que les entreprises qui contrôlent les maillons intangibles de la chaîne reçoivent une part disproportionnée des gains à mesure que la production augmente » (p.168). Dans ce processus, la position de monopole et la rente se voient en plus renforcées par l’exploitation des données, déjà évoquées précédemment, et, cette fois, générées par le processus industriel.

7. Pouvoir des rendements croissants infinis

C’est dans ce contexte que l’ouvrage explore l’hypothèse techno-féodale.

Au terme d’une minutieuse exploration historique, Cédric Durand établit les trois caractéristiques de la logique féodale, tel qu’elle s’est notamment déployée au Moyen âge. C’est un rapport de domination à la fois politique et économique, qui se concentre en mêlant pouvoir sur les hommes et pouvoir sur la terre. C’est une situation de concentration de richesses et de revenus entre les mains du seigneur. Enfin la féodalité s’appuie sur la contrainte et la prédation plutôt que sur les arrangements contractuels.

À partir de ces éléments, l’auteur cherche à repérer ce qui dans l’économie numérique relève non pas des mutations traditionnelles du capitalisme mais plutôt d’un retour et d’une reconfiguration des logiques féodales que l’on pensait disparues. Pour lui les critiques marxistes sont utiles mais insuffisantes pour appréhender l’économie numérique.

La centralité de la question des données fait que le « digital se distingue des autres moyens de production que sont la terre et le capital industriel » et entraîne l’émergence de rares « sites stratégiques de capture de données avec des rendements croissants infinis » (p.214). Cela donne lieu à des mouvements de concentration et de monopolisation par des entreprises qui ressemblent de plus en plus à des « titans » (p.216). Ainsi, comme au temps de la féodalité, « [l]es grands services numériques sont des fiefs dont on ne s'échappe pas » (p.218).

8. Conclusion

L’ouvrage de Cédric Durand permet d’explorer la complexité de l’économie numérique avec le recul critique qui s’impose. Malgré l’enthousiasme qui traverse la société, usagers, entreprises ou personnels politiques, au sujet de cette « nouvelle économie », la question du digital réactualise la question ancienne des déséquilibres et des inégalités entraînés par le mode de production capitaliste. Mais comme le rappel l’auteur « l’essor des technologies de l’information [et] en déstabilise les principes élémentaires ».

Autrement dit, même si l’approche marxiste fonctionne pour décrire les impasses de l’économie numérique, elle ne suffit pas. Ce qui se joue n’est pas simplement la concentration des moyens de production, c’est un processus d’appropriation et de capture, par les géants du numérique. L’auteur dénonce ici une « calamité », une « logique de l’écrasement » (p.231), qui soulèvent des interrogations jusque dans les rangs libéraux, qui en toute logique, devraient appeler au démantèlement de ces monopoles. Mais pour l’auteur c’est bien la question du dépassement, par la « démocratie économique » (p.232), du capitalisme, qui est ici en jeu.

9. Zone critique

Outre les critiques libérales qui reprocheront à Cédric Durand son pessimisme et son approche critique d’inspiration marxiste, d’autres pistes de réflexion peuvent émerger.

En faisant des principaux acteurs du numérique des titans au pouvoir démesuré – à l’image des seigneurs féodaux – l’analyse de l’auteur peut avoir tendance à simplifier la complexité des relations entre les consommateurs/utilisateurs et les grandes plateformes digitales. Si les phénomènes de surveillance et de collectes massives – et non transparentes – des données se font bel et bien à leurs dépens, ils sont néanmoins capables de dégager des marges de manœuvre dans cette relation déséquilibrée.

Comme l’ont montré les travaux de Stuart Hall ou ceux de Michel de Certeau sur les pratiques culturelles et médiatiques, la relation aux géants du Web se fait aussi par des phénomènes complexes de décodage de l’information, de résistance, de détournement et de braconnage qui vont à l’encontre des logiques publicitaires prescrites à l’origine.

10. Pour aller plus loin

Ouvrage recensé– Cédric Durand, Techno-féodalisme, Critique de l’économie numérique, Paris, Zones, 2020.

Du même auteur– Cédric Durand (dir.), En finir avec l'Europe, Paris, La Fabrique, 2013.– Le capital fictif : Comment la finance s'approprie notre avenir, Paris, Les Prairies Ordinaires, 2014.

Autres pistes– Camille Alloing, Julien Pierre, Le web affectif. Une économie numérique des émotions, Bry-sur-Marne, INA Éditions, 2017.– Dominique Cardon, Antonio A. Casilli, Qu’est-ce que le digital labor ?, Bry-sur-Marne, INA Éditions, 2015.– Evgeny Morozov, Le Mirage numérique. Pour une politique du Big Data, Paris, Les Prairies Ordinaires, 2015.– Susanna. Zuboff, L’âge du capitalisme de surveillance, Paris, Zulma, 2020.

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