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Daniel Pink

La vérité sur ce qui nous motive

Un modèle de pensée ancien défend la thèse que le management repose sur la fixation d’objectifs, forcément sanctionnés par une récompense s’ils sont atteints, ou une punition s’ils ne le sont pas. Si ce système reste acceptable concernant des tâches purement exécutives, il ne correspond plus du tout aux besoins managériaux des activités constituées de créativité et d’inventivité des métiers du XXIe siècle. Tordant le cou à nombre d’idées reçues sur les leviers de la motivation, Daniel Pink en explore les véritables moteurs : l’autonomie, la maîtrise de ce que l’on fait et la finalité de ce que l’on accomplit. Et si le management n’était plus qu’une ancienne théorie de plus à jeter aux oubliettes ?

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Catherine Lomenech

La vérité sur ce qui nous motive
La vérité sur ce qui nous motive

book.chapter Introduction

Une vieille antienne perdure concernant le comportement humain, qui fait croire aux dirigeants d’entreprise que l’individu moyen déteste travailler. C’est ce qui les incite à mettre en place des organisations de contrainte et de contrôle basées sur une politique de la « carotte » et du « bâton ». Cette conception, découlant de l’invention du taylorisme, considère l’ouvrier comme un élément de la machine de production : mieux il travaille, mieux la machine fonctionne. La majeure partie des entreprises continue de pratiquer cette politique de « motivation 2.0 » ainsi que la nomme Daniel Pink, fondée sur une récompense conditionnelle : salaires, primes, promotion, etc., en contrepartie de l’atteinte d’un objectif ou d’un résultat. Mais ce système a fait long feu. Le monde du travail a changé, remplaçant de plus en plus souvent les tâches répétitives et contraignantes (laissées à des robots) par des activités plus créatrices, plus demandeuses d’inventivité. Les besoins psychologiques des travailleurs ont changé aussi. L’auteur étudie les éléments-clés de la motivation que sont l’autonomie, la maîtrise et la finalité. À l’aide de nombreux exemples glanés auprès d’entrepreneurs d’un genre nouveau et de résultats d’études scientifiques, il présente un nouveau comportement qu’il appelle le type I. La personne de type I est bien plus intéressée par l’activité qu’elle mène que par ce qu’elle pourrait lui rapporter. Ce type I se substitue à l’ancien type X totalement attaché à la stimulation extérieure. En réalité l’être humain est naturellement curieux, créatif et en recherche d’évolution. C’est là que se trouvent tous les leviers de la motivation.

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