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Daniel Tanuro

L’impossible capitalisme vert

Cet ouvrage se présente comme un essai écosocialiste combinant données scientifiques sur la question du réchauffement climatique et économie politique marxiste. Daniel Tanuro soutient qu’il est absolument impossible, dans le cadre du capitalisme, de concilier réduction radicale des émissions de gaz à effet de serre et satisfaction des besoins socialement nécessaires de l’ensemble de l’humanité. Il conviendrait pour cela de réorienter en la réduisant la production de biens, ce qui ne pourrait se faire qu’en la plaçant sous le contrôle des travailleurs.

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Pierre Le Brun

L’impossible capitalisme vert
L’impossible capitalisme vert

book.chapter Introduction

L’impossible capitalisme vert constitue un essai dense croisant données scientifiques et références philosophiques empruntées au marxisme. Sa publication s’inscrit dans le contexte de l’échec de la COP 15 qui s’est tenue en 2009 à Copenhague. Fidèle à son titre, l’ouvrage démontre l’incompatibilité fondamentale entre les impératifs de réduction drastique des gaz à effet de serre (GES) et la perpétuation du mode de production capitaliste. La pulsion d’accumulation du capital, qui constitue l’essence même du capitalisme, interdit tout espoir de transition écologique spontanée. Les solutions les plus rentables à court terme, qui sont également les plus polluantes, seront privilégiées par les producteurs aussi longtemps que les décisions de production ne seront pas prises de façon démocratique par les travailleurs. Tanuro intègre également à sa pensée la question des conditions de vie des trois milliards d’êtres humains qui « vivent dans des conditions indignes de l’humanité » (p. 13). Il rejette les solutions apportées par une écologie conservatrice pour qui le salut de l’espèce passe par un arrêt pur et simple du développement économique. Une telle solution reviendrait à condamner la part de la population mondiale qui parvient déjà mal à satisfaire ses besoins primordiaux. L’écologie, si elle défend bel et bien l’intérêt commun, doit donc se penser dans les termes du socialisme internationaliste. Elle doit être établie par une action collective ciblant le mode de production et non par des comportements individuels portant sur les choix de consommation.

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