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Dominique Moisi

La Géopolitique de l’émotion

La Géopolitique des émotions est l’aboutissement d’une réflexion amorcée par l’auteur dans la revue américaine Foreign Affairs, en janvier 2007, dans un article intitulé : « The Clash of Emotions ». Moïsi, politologue et spécialiste des affaires internationales, explore comment la peur, l'humiliation et l'espoir influencent les politiques et les comportements des nations. L'auteur divise le monde en trois grandes zones émotionnelles : les cultures de la peur, les cultures de l'humiliation et les cultures de l'espoir. Moïsi examine les origines et les conséquences de ces émotions collectives, en montrant comment elles façonnent les identités nationales, les conflits et les alliances.

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Ana Pouvreau

La Géopolitique de l’émotion
La Géopolitique de l’émotion

book.chapter Introduction

Dans cet ouvrage qu’il présente comme un « essai sur la mondialisation et sur la nécessité de convoquer les émotions pour comprendre notre monde en transformation », Dominique Moïsi se déclare d’emblée très critique vis-à-vis de ce qu’il appelle « les visions simplifiées du monde ». Les thèses développées à la fin de la guerre froide par Francis Fukuyama, avec ses interrogations sur « la fin de l’Histoire » et par Samuel Huntington avec son analyse à caractère prospectif du « choc des civilisations », sont des « théories totales » qu’il réfute totalement. Il propose, à cet égard, de révéler « les instruments trop grossiers qui tendent à dominer le discours » (p. 21) et qui caractérisent selon lui ces deux approches. Au centre de son analyse, l’auteur choisit trois émotions qu’il juge cruciales, car « toutes trois intimement liées à la notion de confiance », à savoir, l’espoir « expression même de la confiance », l’humiliation qu’il définit comme « la confiance trahie de ceux qui ont perdu espoir dans le futur » et la peur, qui est « l’absence de confiance » (p. 19). Né dans une famille dont le père, Jules Moïsi, survécut à la Shoah, l’auteur se fonde sur cet exemple de résilience pour promouvoir, à travers cet essai, l’optimisme et l’espoir par opposition aux sentiments de défiance et de repli sur soi, qui étouffent toute création. L’expérience terrifiante du génocide a profondément modelé son approche de la géopolitique.

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