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Fabrice Nicolino

Le crime est presque parfait

Les SDHI ont fait une entrée fracassante dans le débat en 2018 lorsqu’une tribune de chercheurs a dénoncé leur potentielle nocivité pour la santé humaine. Ces pesticides de synthèse sont épandus partout, depuis les cultures de céréales jusqu’aux terrains de football, et induiraient de gros risques de cancers et de maladies neurologiques. Ils ont pourtant été autorisés par l’ANSES et maintenus sur le marché. Dans Le Crime est presque parfait, Fabrice Nicolino explique pourquoi les organismes de protection de la santé publique s’acharnent à défendre les SHDI et autres pesticides.

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Marie TĂ©tart

Le crime est presque parfait
Le crime est presque parfait

book.chapter Introduction

Les SDHI : voilà le sujet central de l’ouvrage, dont Fabrice Nicolino explique pas à pas les tenants et les aboutissants. À partir de ce cas particulier et emblématique, il dresse un portrait plus global de l’industrie des pesticides en France et dans le monde, dont il décrit la genèse dans les années 1940 et 1950 au sortir de la Seconde Guerre mondiale. L’essor extraordinaire de cette industrie a très vite engendré un chiffre d’affaires colossal qu’il fallait maintenir et même augmenter à tout prix. Mais pourquoi les organismes de protection de santé protègent-ils, année après année, ce juteux commerce ? L’auteur n’hésite pas à parler de copinage et d’une interpénétration toxique entre appareil d’État et sociétés privées. C’est ce qui explique les autorisations de mise sur le marché de produits nocifs pour l’homme et l’environnement, tels que les SDHI, qui sont testés selon des procédures antédiluviennes et inefficaces que les autorités sanitaires refusent de remettre en cause.

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