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Fiona Schmidt

Lâchez-nous l’utérus

Lâchez-nous l’utérus est un ouvrage qui traite de la charge maternelle dans son ensemble : celle qui pèse sur les mères à propos de leur manière d’éduquer leur enfant, sur les femmes qui ne sont toujours pas devenues mères à 30 ans, sur l’âge prétendu acceptable pour devenir mère. Dans notre société, on doit être une mère pour être une femme accomplie, mais on doit aussi être une “bonne mère”, et répondre à des normes rigides qui ne correspondent pas à la réalité. Le but de ce livre : en finir avec la charge maternelle, les injonctions à la maternité et déculpabiliser les femmes.

book.readingBy

Bettina Zourli

Lâchez-nous l’utérus
Lâchez-nous l’utérus

book.chapter Introduction

Fiona Schmidt, en tant que femme childfree, c’est-à-dire qui ne souhaite pas d’enfant, part d’un constat simple : toutes les femmes, qu’elles soient mère ou non, qu’elles aient 20 ou 40 ans, souffrent de la charge maternelle. La charge maternelle, concept clé de cet ouvrage, est, selon l’autrice, « la somme des pressions et préjugés au sujet de la maternité que toutes les femmes intègrent dès l’enfance et qui présente la mère épanouie et bienveillante comme la norme, une part intégrante de l’identité féminine, et le seul lifegoal qui vaille pour une femme ». Le terme lui a paru être une excellente suite de la charge mentale, un concept créé en 1984 pour parler de la charge que représente l’organisation du foyer, la gestion quotidienne de la famille, qui incombe majoritairement à la femme qui doit jongler entre ces impératifs, son emploi et son bien-être. Fiona Schmidt explique que la maternité n’est pas un projet personnel : elle est régie par des normes procréatives et éducatives qui se raidissent d’année en année. Il faut être active, mais passer du temps avec ses enfants, avoir une conscience écologique et prendre du temps pour soi, laisser les enfants faire leurs expériences et, en même temps, les mener vers l’excellence. Les diktats liés à l’éducation sont contradictoires, les mères oscillent entre des normes de bienveillance et de fermeté, et sont souvent persuadées d’être de mauvais parents. Quant à celles qui ne veulent pas d’enfant, elles sont reléguées au plan de « fausses » femmes. L’ouvrage décortique des siècles de patriarcat, d’invention du genre féminin et son lot d’injonctions et entrevoit des pistes pour une société plus solidaire entre les femmes.

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