Dygest logo
Google logo

Google Play

Apple logo

App Store

book.notAvailable

book.availableIn

François Jost

Le Culte du banal

Par le biais de la téléréalité et des talk-shows, les gens ordinaires ont envahi le petit écran. Ils y racontent leur vie, dévoilent leurs passions ou bien vivent leur quotidien en direct. Mais à quoi doit-on cette incursion inédite de la banalité à la télévision, devenue un succès planétaire ? François Jost étudie en quoi le culte du banal est un phénomène bien antérieur à l’ère audiovisuelle, qui trouve sa source dans les audaces artistiques du XXe siècle.

book.readingBy

Karine Vallet

Le Culte du banal
Le Culte du banal

book.chapter Introduction

Au début des années 2000, la téléréalité fait irruption dans le paysage audiovisuel. Coup de maître artistique pour certains, télé-poubelle pour d’autres, ce nouveau type de programme vient bousculer toutes les normes de valeur, en mettant en scène des anonymes dénués de qualité dont on filme l’oisiveté quotidienne. Le succès est immédiat, à tel point que Loft Story, première émission du genre, est propulsée parmi les dix meilleures œuvres cinématographiques de l’année 2001. Si ce phénomène télévisuel est inédit, encore faut-il dire que le culte du banal n’est pas nouveau et qu’il jalonne toute la création artistique durant le XXe siècle. Mais les émissions de téléréalité peuvent-elles être considérées comme de l’art, ainsi que certains tendent à le penser ? Ne doivent-elles pas être perçues, au contraire, comme le signe d’une décadence culturelle ? Sont-elles le reflet de revendications sociales plus profondes ? François Jost analyse comment la téléréalité est parvenue à s’imposer dans le milieu audiovisuel, au point de faire de la banalité un spectacle que des millions de personnes suivent en direct.

book.moreChapters

allBooks.title