Dygest vous propose des résumés selectionnés et vulgarisés par la communauté universitaire.
Voici le résumé de l'un d'entre eux.
de Gérard Noiriel
Cet ouvrage retrace un siècle d’histoire industrielle et sociale du bassin sidérurgique lorrain de Longwy, où les maîtres de forge sont longtemps restés tout-puissants. Gérard Noiriel y éclaire de façon magistrale la question des rapports entre classe sociale et immigration.
Dans le bassin sidérurgique lorrain de Longwy, qui existe depuis au moins le XVIIIe siècle, mais qui connaît un essor spectaculaire à partir des années 1830-1840 et, surtout, des années 1880, l’inclusion des étrangers dans la communauté, d’abord locale puis nationale, se fait par l’intermédiaire de l’identification à la classe ouvrière.
Ces étrangers sont dans un premier temps belges et luxembourgeois (la frontière avec ces deux pays se trouve à un jet de pierre de Longwy) ainsi qu’« Allemands » : c’est ainsi en effet que l’on désigne les Lorrains habitant la Moselle, annexée à l’Allemagne après la guerre de 1870-1871.
Dans un deuxième temps, à partir des années 1880 justement, ces immigrés sont très majoritairement italiens, puis polonais, et enfin, à partir de l’entre-deux-guerres et, plus encore, de la reconstruction consécutive à la Seconde Guerre mondiale, nord-africains, Algériens et Marocains essentiellement.
Les immigrés italiens tiendront cependant toujours le haut du pavé parmi les étrangers du bassin de Longwy, formant une véritable aristocratie ouvrière dominant toutes les autres nationalités. À l’origine, les Italiens trouvaient surtout à s’employer dans les mines de fer du bassin, dont le minerai alimentait les hauts fourneaux de la sidérurgie locale.
Le patronat local, les mythiques maîtres de forge, réussiront longtemps à opposer main-d’œuvre française et main-d’œuvre étrangère. Une stratégie du « diviser pour régner » qui prendra fin dans les années 1950, lorsque ouvriers français et italiens, essentiellement, s’uniront pour arracher à leurs employeurs de meilleures conditions de vie, de travail et de rémunération.
Victoire tardive, et éphémère, d’un milieu ouvrier local qui, dès le début des années 1960, devait connaître une régression irrémédiable, avec la fermeture des mines de fer, puis la disparition de nombreuses usines du bassin. Ainsi, à une lente construction succède un déclin rapide, celui d’une identité locale extrêmement forte qui avait soudé tout un groupe ouvrier autour de l’engagement communiste.
La vocation métallurgique du bassin de Longwy est extrêmement ancienne, puisqu’elle remonte au Moyen Âge. Dès cette époque, en effet, la présence de minerai de fer affleurant localement dans les champs et la proximité de vastes forêts, fournissant le combustible indispensable, ont permis l’installation de nombreuses forges. Ces dernières se modernisent progressivement, jusqu’à atteindre un premier « âge classique » à la fin du XVIIIe siècle.
Les forges sont alors très nombreuses dans la région de Longwy : il n’est pas de paroisse du Pays-Haut, comme on nomme également le bassin de Longwy, qui ne compte sa forge ou ses forges. Les maîtres de forge sont le plus souvent les seigneurs locaux, laïcs ou ecclésiastiques, comme l’abbaye d’Orval dans le Luxembourg tout proche, qui au XVIIIe siècle faisait partie des Pays-Bas autrichiens.
Ces forges sont cependant de taille modeste et peu spécialisées, produisant essentiellement des pièces indispensables au métier de maréchal-ferrant (fers à cheval principalement), de la clouterie, du petit outillage, des ustensiles de cuisine métallique, etc.
Une première industrialisation, modeste certes, intervient dès les années 1830-1840. C’est à cette époque qu’apparaissent de nouveaux maîtres de forge, issus de familles bourgeoises, comme les Labbé, fondateurs des usines de Gorcy, qui surclassent bientôt les familles nobles locales restées présentes dans la métallurgie, tels les d’Huart ou les Saintignon. Les ouvriers sont alors agriculteurs autant que métallurgistes, délaissant la forge lors des gros travaux agricoles. L’usine des années 1830-1840, et cela jusqu’aux années 1880, vit en effet en osmose complète avec le milieu rural et agricole environnant, dont elle ne se distingue en rien.
Dans les années 1830-1840, l’immigration est à la fois belge et luxembourgeoise pour la main-d’œuvre étrangère et, pour les migrations interrégionales françaises, elle provient de deux types de départements bien distincts : ceux où l’activité manufacturière est établie de longue date, comme la Seine, le Nord ou le Pas-de-Calais, et ceux d’ancienne tradition métallurgique, comme les Ardennes, la Haute-Marne ou, plus éloigné, le Cher.
Ce n’est qu’à partir des années 1880 qu’apparaîtra une immigration italienne, qui alimente d’abord essentiellement les mines de fer du bassin de Longwy, les deuxièmes du monde après celles de la région des Grands Lacs aux États-Unis (élément-clé de la métallurgie locale et de son succès). Elle donnera longtemps, quasiment jusqu’à aujourd’hui, son visage distinctif à la population ouvrière du bassin de Longwy. Elle est suivie d’une immigration polonaise, moins importante, en provenance majoritairement de quelques villages très localisés des Marches et d’Ombrie. À cette immigration s’ajoute à la même époque celle, importante, des « Allemands », c’est-à-dire des Lorrains de Moselle, dont le département a été annexé à l’Allemagne à la suite de la guerre de 1870-1871.
L’année 1880 constitue d’ailleurs un moment charnière pour la région, puisque c’est à cette date que sont fondées les Aciéries de Longwy, le fleuron industriel du Pays-Haut, par les principales dynasties de maîtres de forge locales (familles Labbé, Raty, d’Huart, de Saintignon, d’Adelsward et de Wendel). La première coulée d’acier aura lieu dès 1883. Dans le quart de siècle suivant, jusqu’en 1905 approximativement, se mettra véritablement en place dans le bassin de Longwy le régime moderne et proprement industriel de l’usine tel qu’il subsistera jusqu’à sa disparition au tournant des années 1970 et 1980.
Les grèves de 1905 constituent une rupture dans l’histoire industrielle locale, à plusieurs titres.Rupture d’abord de la relative solidarité entre patrons et ouvriers. Au « premier paternalisme », fondé sur la présence quotidienne du maître de forge parmi ses ouvriers dans son usine et non pas, comme le « second paternalisme », sur une volonté de disciplinarisation et de contrôle social total, succède un vrai rapport de lutte des classes, pleinement conscient du fait que les intérêts des maîtres de forge et ceux de leurs ouvriers sont profondément antagonistes.
Rupture, en conséquence, dans le degré de conscientisation. C’est à l’occasion des grèves de 1905 qu’apparaît véritablement le syndicalisme dans le bassin de Longwy, dont les meneurs seront durement sanctionnés par le patronat du Pays-Haut. À la suite de l’échec des grèves dans la région, les principales figures du mouvement ouvrier longovicien seront non seulement licenciées, mais également ostracisées de sorte qu’il leur sera absolument impossible de trouver du travail localement. Il leur faudra quitter impérativement le bassin de Longwy, et même la Lorraine dans son ensemble. Gérard Noiriel soutient donc que la conscience ouvrière articulée date dans le bassin de Longwy de l’année 1905 et de ses grèves.
Rupture aussi dans la solidarité entre industrie et agriculture. En 1905, le lien qui associait encore les ouvriers à la terre dans les années 1880 est définitivement rompu. À présent, les métallurgistes sont exclusivement ouvriers, ils n’ont plus d’assise rurale et agricole. Un seul exemple suffira à faire comprendre l’ampleur du changement, peu perceptible aujourd’hui mais alors sans précédent : la « Jeanne d’Arc rouge », grande figure locale des grèves de 1905, qui menait à cheval les cortèges de mineurs et de métallurgistes en tête des manifestations, était une propriétaire terrienne du bassin de Longwy dont les champs avaient été endommagés par les activités industrielles de la famille Raty.
Rupture enfin dans l’organisation industrielle. Le régime de l’usine moderne se met en place progressivement, mais implacablement et définitivement, dans le bassin de Longwy à partir des années 1880, mettant fin au régime d’atelier fleurant encore l’artisanat d’Ancien Régime qui avait subsisté jusque-là. Les nouvelles contraintes imposées aux ouvriers seront d’ailleurs à l’origine directe des grèves, plus encore que le niveau des rémunérations.
Pour le bassin de Longwy, les trois premières décennies du XXe siècle représentent une période de forte expansion. Il n’en va pas de même des deux suivantes. La crise de 1929, qui ne produit ses effets en France qu’à partir des années 1930, la Seconde Guerre mondiale et l’Occupation, puis la reconstruction au sortir du conflit, constituent des périodes de récession ou de stagnation, avant l’envol de la modernisation due aux Trente Glorieuses dès le milieu des années 1950.
La période de l’Occupation sera marquée par la collaboration contrainte de toutes les entreprises locales avec l’Allemagne. Une figure longovicienne particulièrement marquante de l’époque est celle de Jean Bichelonne, secrétaire d’État à la production industrielle du maréchal Pétain pendant le régime de l’État français et surtout gendre d’Auguste Dondelinger, le dirigeant inamovible de Senelle-Maubeuge, l’un des principaux groupes industriels du bassin de Longwy.
Sur le plan démographique, cette période voit l’arrivée à l’âge adulte et aux responsabilités de ceux que Gérard Noiriel nomme la « deuxième génération » : la deuxième génération d’immigrés, italiens en très grande majorité, mais aussi polonais. Ces deux nationalités représentent plus de la moitié de l’immigration totale dans le bassin de Longwy, même si d’autres sont représentées – Yougoslaves, ou Russes blancs ayant quitté le pays de leurs ancêtres à la suite de la guerre civile, notamment, sans oublier la timide immigration nord-africaine qui commence, dès cette époque, à trouver le chemin du Pays-Haut lorrain.
Quant à l’immigration belge et luxembourgeoise, si importante aux débuts de l’industrialisation du bassin de Longwy, elle s’est entièrement tarie, la Belgique comme le Luxembourg ayant depuis longtemps cessé d’être des pays d’émigration pour devenir des pays d’immigration. Cette « deuxième génération » est d’ailleurs, significativement, composée presque exclusivement de Français, les enfants de couples immigrés étant français soit par naturalisation, soit dès leur naissance lorsqu’ils sont nés en France.
Cette « deuxième génération » sera le fer de lance de l’intégration à la fois sociale et nationale dans le bassin de Longwy.Intégration sociale, dans la mesure où ce sont eux, Français d’origine italienne en tête, qui prennent la tête du mouvement ouvrier, de la lutte syndicale et notamment des grandes grèves de l’immédiat après-guerre, en 1947-1948, d’une rare violence et qui fera craindre l’éclatement de troubles sociaux extrêmement graves dans le bassin de Longwy. Les grèves de 1936-1938, à l’époque du Front populaire, par comparaison, avaient été beaucoup moins radicales.
Intégration nationale, parce que la Résistance locale, animée essentiellement par des militants communistes, presque tous d’origine italienne là encore, aura scellé dans le sang l’intégration de cette génération à la France et son assimilation totale au pays d’accueil de leurs parents.
Cette période des années 1930-1950 se clôt par l’expansion sans précédent de l’économie française et par une amélioration matérielle là encore sans précédent de la condition ouvrière locale, avec en ligne de mire l’espoir pour la « deuxième génération » de pouvoir faire accéder ses enfants aux classes moyennes. Un rêve souvent réalisé par l’intermédiaire des emplois de la fonction publique, instituteur ou professeur en particulier, ou encore par l’exercice des professions d’artisan ou de commerçant le plus souvent, de cadre ou d’ingénieur beaucoup plus rarement. De nombreux entrepreneurs du bâtiment, enfin, sont issus de la communauté italienne du bassin de Longwy, donnant naissance à un petit patronat local.
La politique d’endiguement face au danger communiste, qui a marqué en France la IVe comme la Ve République, dans le cadre de l’alliance privilégiée avec les États-Unis, et qui a culminé avec certaines initiatives particulièrement spectaculaires, comme le Plan Marshall entre 1947 et 1951, s’est heurtée dans le bassin de Longwy à la force du sentiment communiste local.Ainsi, en 1978, à la veille du combat historique de 1979 symbolisé par la radio syndicale LCA (Lorraine Cœur d’Acier), mené pour préserver l’outil industriel du bassin rayé de la carte par les mesures du plan de modernisation de la sidérurgie française, le PCF se trouve en position de force. Il domine la vie politique de l’arrondissement de Longwy sans contestation aucune. Huit conseillers généraux sur dix et deux députés sur deux sont issus de ses rangs. Les maires encartés au PCF administrent 64% de la population du bassin de Longwy. Vingt-huit communes locales sont dirigées par des communistes, dont la totalité des six communes qui comptent plus de 9 000 habitants.
La présence communiste locale ne se limite cependant pas aux succès électoraux, ni même à la myriade d’associations para-municipales, à vocation sportive ou culturelle pour la plupart, qui, dans la foulée des victoires électorales communistes, « quadrillent » systématiquement tout le bassin de Longwy. Les cellules d’entreprise sont le reflet du potentiel extrêmement important des militants communistes, que représentent tant les usines sidérurgiques que les mines de fer qui leur sont associées.
Cependant, il faut souligner un point important. Le PCF, localement, et en dépit de ses effets d’affichage et de son discours officiel, n’est jamais parvenu à défendre véritablement l’ensemble de la classe ouvrière. Les immigrés les plus récents notamment, maghrébins pour la plupart, n’ont jamais pu s’identifier à l’idéal communiste ni au creuset d’intégration locale qu’incarnait le PCF. D’autant plus que la stratégie d’indépendance nationale qui constituait la ligne politique de la direction du PCF, et qui s’exprimait en particulier par les pratiques commémoratives des élus communistes locaux (la Résistance et le « parti des fusillés » essentiellement), excluait de fait ces immigrés de fraîche date, par ailleurs issus de cultures peu solubles dans le communisme, au contraire des immigrés italiens de la seconde génération.
Dès 1963, la fin de l’exploitation des mines de fer du bassin de Longwy est décidée et commence à être mise en œuvre. Or les usines sidérurgiques locales s’alimentent au minerai de fer lorrain. Le choix stratégique de la « sidérurgie sur l’eau » (Dunkerque, Fos-sur-Mer) qui commence à être fait dans les années 1960, avant de se réaliser dans les années 1970, fondé sur l’importation d’un minerai de fer à haute teneur en provenance de Mauritanie principalement, signifie, à terme, la fin des usines sidérurgiques du bassin de Longwy.
L’évolution propre à la sidérurgie française de l’après-guerre n’est, elle non plus, pas favorable au bassin de Longwy. La modernisation des usines sidérurgiques locales se fait surtout par « rapiéçages » successifs. Ainsi, il n’existe pas d’installation industrielle entièrement nouvelle créée ex nihilo dans le bassin de Longwy dans les années 1950, 1960 ou 1970, comme il a pu s’en créer dans d’autres régions sidérurgiques françaises à la même époque.
Le déclassement relatif du bassin de Longwy au sein de la sidérurgie française est donc bien réel. La production sidérurgique locale est en chute libre. Alors qu’en 1961 l’effectif ouvrier total des usines sidérurgiques du bassin de Longwy atteint son apogée, avec 21 000 personnes, une déflation accélérée en 1974 fait passer ces effectifs à 14 000 seulement, soit une baisse d’un tiers en moins de quinze ans. La concentration capitalistique des entreprises du bassin de Longwy, typique de l’économie française des Trente Glorieuses, explique en partie cette chute.
Le solde du bilan migratoire connaît également un bouleversement majeur à la même époque. Entre 1968 et 1975, si le solde migratoire est largement positif avec les pays étrangers (+ 4 990 personnes venues d’Afrique du Nord, de l’Espagne et du Portugal), le solde des migrations interrégionales accuse un déficit de 5 600 personnes. Surtout, ces chiffres témoignent clairement du fait que les jeunes originaires du bassin de Longwy quittent leur région d’origine, ne trouvant plus sur place de débouchés propres à satisfaire leurs aspirations.
Aussi la liquidation systématique des usines du bassin à partir de 1978 par le gouvernement de Raymond Barre, parachevée par le gouvernement de gauche issu de la victoire socialiste de 1981, ne fait-elle que conclure une évolution qui était déjà en germe depuis les années 1960.
En 1981, l’arrivée de la gauche au pouvoir correspond à la condamnation définitive du bassin sidérurgique de Longwy. Contrairement aux engagements électoraux pris par les partis signataires du Programme commun, PS et PC, les mesures prises par le gouvernement de Raymond Barre sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing ne seront pas abrogées, et le tissu industriel local sera purement et simplement liquidé, passé une fois pour toutes par pertes et profits.
Amère et dérisoire victoire, donc, pour tous ceux qui, une génération auparavant, dans les années 1950, avaient cru pouvoir assurer à leurs enfants un avenir ancré dans la classe moyenne au sein d’une France dans laquelle la société de consommation prenait son essor.
Le principal reproche que l’on peut adresser à ce titre tient à son caractère quelque peu elliptique quant à l’histoire des entreprises du bassin de Longwy à la fin de la période étudiée, même si bien entendu cet aspect des choses ne constitue pas le cœur de la question. Ainsi, on aurait apprécié une chronologie, au moins succincte, des fermetures d’installations industrielles localement à partir des années 1960, époque à laquelle commence le déclin industriel du bassin de Longwy, déclin qui devait s’achever par une liquidation totale au début des années 1980. De telles indications auraient permis d’avoir une vision à la fois plus claire et plus synthétique des enjeux industriels, mais également humains, en termes de main-d’œuvre locale employée ou à l’inverse au chômage, dans les dernières décennies d’activité du bassin sidérurgique de Longwy.
Par ailleurs, Gérard Noiriel frôle parfois le mélange des genres, entre historien et acteur. En effet, à la fin des années 1970, donc au moment même où les installations industrielles du bassin de Longwy fermaient les unes après les autres, Gérard Noiriel était professeur d’histoire au collège de Longlaville, dans la banlieue de Longwy. Et il animait la rubrique « histoire » de la radio associative LCA (Lorraine Cœur d’Acier), qui défendait la cause des sidérurgistes et du maintien de l’emploi industriel dans le bassin du Pays-Haut. C’est donc toute l’ambiguïté du statut de porte-parole qui apparaît dans l’ouvrage, l’auteur ne distinguant pas véritablement entre son travail d’historien et sa vocation de militant et de témoin engagés.
Ouvrage recensé– Immigrés et prolétaires. Longwy (1880-1980), Marseille, Agone, 2019.
Du même auteur– Une histoire populaire de la France, Marseille, Agone, 2018.
Autres pistes– Jean-Marie Moine, Les Barons du fer. Les maîtres de forge en Lorraine, Metz-Nancy, Éditions Serpenoise-Presses universitaires de Nancy, 1989.– François Moulin, Le Peuple de fer. Une histoire de la sidérurgie à Neuves-Maisons, Meurthe-et-Moselle, Strasbourg, Éditions de la Nuée Bleue, 2006.– Jean-Thomas Casarotto, L’Industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours, Knutange, Fensch Vallée Éditions, 2017.