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Voici le résumé de l'un d'entre eux.

La Civilisation de l’Occident médiéval

de Jacques Le Goff

récension rédigée parPierre BoucaudAgrégé d’histoire et docteur en histoire médiévale (Paris IV).

Synopsis

Histoire

L’expression « Moyen Âge » désigne dès le XVe siècle une période de décadence sous la plume des Humanistes. De cette approche dévalorisante, l’historien Jules Michelet (1798-1874) se fait encore l’écho. Toutefois, l’apport significatif de l’École des Annales, à partir des années 1930, et l’essor plus tardif de l’anthropologie historique ont permis de rectifier cette vision, mais en se défendant de toute idéalisation. Dans la présente synthèse, Jacques Le Goff fixe la chronologie et les principales caractéristiques de l’Occident médiéval, qui cultiva « la passion de la globalité, du tout » (p.11).

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1. Introduction

L’engouement des Français pour leur patrimoine, médiéval notamment, a encore été démontré récemment par le succès du loto organisé pour sa sauvegarde. Si les historiens ont largement contribué à la sensibilisation du grand public à l’Histoire et au Patrimoine, il ne faut cependant pas oublier que le Moyen Âge, complexe et souvent étrange aux yeux des contemporains, ne se réduit pas aux vestiges qu’il a légués. La connaissance que nous en avons se nourrit en effet d’analyses exigeantes. D’ailleurs, pour produire cette fresque magistrale consacrée à la civilisation du Moyen Âge occidental, Jacques Le Goff exploite une bibliographie française et étrangère considérable.

La question du temps est ici primordiale. L’auteur montre la nécessité de saisir les processus historiques dans la longue durée. C’est pourquoi il commence par fixer les principaux repères chronologiques du Moyen Âge. Le Goff privilégie toutefois une articulation majeure, un « Moyen Âge court » correspondant aux Xe-XIIIe siècles. De fait, il s’agit d’un temps marqué par la continuité, mais aussi, à maints égards, par les ruptures et les innovations sur le plan de la civilisation matérielle et culturelle, saisie au cœur d’un « Moyen Âge long ».

Le tableau produit ne permet pas les mêmes conclusions pour l’ensemble de l’Occident : de la crise polymorphe du XIVe siècle émerge ici un Moyen Âge prolongé, quand ailleurs s’annonce déjà l’époque moderne.

2. Empereurs, rois et seigneurs : les cadres politiques

À quelle date faut-il se placer pour définir l’avènement du Moyen Âge ? Les historiens en discutent encore. La période résulte-t-elle d’une rupture ou d’évolutions qui traduiraient plutôt la continuité ? Les deux points de vue se défendent. Assurément, l’Antiquité tardive s’achève avec la décomposition du pouvoir impérial romain et l’irruption des Barbares, violente ou favorisée par le manque de main d’œuvre. L’année 476 marque la déposition, accueillie dans l’indifférence générale, du dernier empereur, Romulus Augustule. À l’Empire succèdent les royaumes barbares : ceux des Francs, des Goths, des Anglo-Saxons, des Suèves, des Lombards, des Normands…Ces « invasions », qui prennent souvent la forme d’amples migrations de peuples toujours minoritaires au sein de l’ancien monde romain (Orbis romanus), ne prennent fin qu’avec l’arrivée des Hongrois, vaincus et fixés par l’empereur Otton Ier en 955.

L’Empire, justement, conserve son prestige en Occident. Charlemagne le fait renaître en l’an 800 avec la coopération du pape Léon III. Ce dernier en tire un triple avantage : restaurer son autorité momentanément fragilisée, faire reconnaître sa souveraineté temporelle sur un territoire prétendûment offert à la papauté à travers la Donation de Constantin (un faux document forgé vers 750-775), et susciter un pouvoir séculier à la tête de la chrétienté. Mais empereurs et papes ne cesseront de se disputer la prééminence, hormis durant un bref épisode d’entente (999-1002) entre l’empereur Otton III et le pape Sylvestre II. Au fond, l’Empire divise l’Occident médiéval, d’autant que dès le XIIIe siècle, les monarchies en voie de centralisation (la France, l’Angleterre) s’affirment elles-mêmes.

Dans ce cadre, se développe la société féodale ou plutôt seigneuriale, dont la cohésion repose sur la fidélité du vassal à l’égard du seigneur (à travers l’aide et le conseil surtout), moyennant un bénéfice (le fief) devenu héréditaire. Et Le Goff d’observer : « La fidélité, la foi…remplaceront pour longtemps les vertus civiques gréco-romaine…Les méchants ce sont désormais les infidèles ». (p. 68) Contre ces derniers se détourne la violence des chevaliers lors des Croisades, encouragées par l’Église, en Orient (1095-1270) ou dans l’Espagne de la Reconquista et contre les hérétiques (les Cathares). Il suffit qu’entre royaumes, les hostilités fassent rage, comme lors de la guerre de Cent Ans (1337-1453), pour que le peuple voie s’aggraver encore l’insécurité dont même les murailles de la ville ne le protègent pas.

3. « L’air de la ville rend libre »

Cette maxime issue du monde germanique rappelle que, la population européenne doublant entre l’an mil et 1300, la ville offre aux paysans un cadre partiellement libéré des contraintes seigneuriales et qu’elle est un foyer majeur des échanges économiques. Les anciennes cités romaines ont, pour beaucoup d’entre elles, périclité sauf dans l’axe rhénan (Cologne, Mayence), mais celles vers lesquelles convergent les voies terrestres et fluviales (vallée du Rhône, Champagne, Flandre) ou maritimes (Gênes, Venise, Londres, Haithabu, Lübeck, Hambourg et Riga) connaissent un développement que traduit la construction en pierre (cathédrales, palais nobiliaires et beffrois, maisons privées du patriciat urbain).

Dès le XIIe siècle, l’essor des villes s’appuie sur le commerce des denrées à forte valeur ajoutée et sur le volume accru des ventes de produits ordinaires : épices et soie importés d’Orient, draperie des Flandres, bois, fourrures, métaux…Même si le tonnage des navires reste modeste (au mieux 200 tonneaux) et si les conditions des transports terrestres sont difficiles (insécurité, péages, état très inégal des voies de communication…), le commerce international, un temps freiné par les invasions arabes, reprend de plus bel. Des empires commerciaux se forment à Venise, Gênes et Barcelone, qui établissent des comptoirs, par exemple à Constantinople et à Alexandrie. Au nord, la Hanse, une confédération de villes marchandes, domine le commerce depuis Londres jusqu’en Russie. Cet essor stimule l’économie monétaire et favorise le retour de la frappe de l’or avec le florin (Florence, 1252) et le ducat (Venise, 1284), la monnaie d’argent étant la plus fréquente. En outre, les petites villes et les bourgs, très liés à leur périphérie rurale, qui pénètre jusque dans leurs murs, profitent de l’activité des foires et des marchés.

De nouvelles solidarités se font jour au sein des corporations de métiers. Les techniques elles-mêmes s’améliorent avec la lettre de change et la comptabilité à partie double, mais les pratiques demeurent globalement conservatrices. Par ailleurs, la fortune est souvent thésaurisée ou gaspillée dans des projets somptuaires par les riches marchands, qui ont désormais leur chapelle privée dans l’église, se font construire des maisons de pierre et occupent des charges municipales (échevins, consuls), mais n’investissent pas assez dans la production. Enfin, l’artisanat est compartimenté et très encadré par des règlements, la mobilité sociale s’avérant limitée.

4. La terre : fondement de la richesse

Même des bourgeois investissent dans la terre, ce qui traduit l’inquiétude du lendemain. Il faut dire qu’entre les aléas climatiques (refroidissement des VIIIe et XIVe siècles), les épidémies et la menace du loup (des battues sont régulièrement imposées par les autorités), la famine et la disette ne sont jamais loin. Parfois, la peste (surtout lors des redoutables paroxysmes du VIe siècle puis des années 1348-1420), la tuberculose et les maladies alimentaires comme le mal des ardents dû à l’ergot de seigle, s’en mêlent. L’espérance de vie n’excède donc pas les 30 à 40 ans. Le chroniqueur Raoul Glaber, dans ses Histoires, relève ainsi la terrible famine de 1032-1034 en Bourgogne. Le comte de Flandre Charles le Bon, de son côté, organise en 1125 une véritable politique d’assistance économique en faveur des nécessiteux.

Jusqu’au XIIIe siècle, les champs sont privilégiés, puis l’élevage gagne en importance. La jachère est longtemps préférée à l’assolement triennal, qui progresse lentement, et l’outillage de bois n’est pas toujours remplacé par celui en fer. Certes, la charrue dissymétrique à roue et à versoir est connue dès le IXe siècle. L’attelage en file, associé au collier d’épaule, facilite les labours. Les moulins se multiplient : le Domesday Book (1086), un document comptable très important de la monarchie anglo-normande, en recense 5 624 en Angleterre. Il n’en reste pas moins que l’engrais est rare et que les rendements, parfois inférieurs à 4 pour 1, dépassent rarement 8 pour 1. Au stress alimentaire s’ajoute la lourdeur des prélèvements : jusqu’à 50% dans le cadre de la seigneurie. L’exploitation des territoires incultes, appelés saltus, ou le braconnage, demeurent les autres issues, mais la justice seigneuriale est vigilante et la noblesse réglemente de plus en plus strictement l’exploitation des bois et des taillis, tendant à préserver sa forestas. Les espaces boisés ont en effet été attaqués par des défrichements (les « essarts ») longtemps encouragés et qu’il faut porter au crédit des villageois beaucoup plus que des moines.

Par le contrat de complant, des villageois associés au propriétaire de la terre mettent en valeur celle-ci moyennant une part de la production, et s’enrichissent. Dès le XIIIe siècle se constitue une classe de paysans aisés, les laboureurs. Là encore, l’ascension sociale reste l’exception : vers 1250, l’histoire fictionnelle de Meier Helmbrecht, un paysan qui désirait intégrer la classe seigneuriale, narre en milieu germanique le naufrage d’un rêve que la société décourage.

5. La chrétienté : « idéologie dominante »

L’expansion du christianisme est un fait majeur au Moyen Âge, notamment par le biais de la mission. Évêques et moines se font appuyer par la papauté et par les rois pour évangéliser au moyen de la persuasion et de la force. L’Église devient aussi, par le biais des dons, le principal maître de la terre. Elle favorise le compartimentage social à travers la théorie des trois ordres : ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent. Mais c’est une vision périmée dès le XIIe siècle avec l’irruption de la classe marchande. Surtout, le temps liturgique est le temps social, rythmé par le son de la cloche. Insérée dans les structures féodales, l’Église tente de réguler la violence seigneuriale au moyen de la Paix de Dieu, une institution décrétée lors du concile de Charroux (989) et qui interdit d’attaquer les pauvres désarmés. L’Église stimule également la création architecturale et artistique, parfois même l’innovation dans ces domaines. On peut citer l’abbaye de Cluny dont l’église principale, édifiée dès 1088, fut la plus vaste église de la Chrétienté jusqu’à la construction de Saint-Pierre de Rome (1506).

Cependant, des résistances à la christianisation se font jour : en 1060, le roi de Suède Stenkil refuse ainsi de détruire le sanctuaire païen d’Upsal et les Lithuaniens ne seront convertis qu’en 1385. Sur le plan politique, le juriste Marsile de Padoue (v. 1275-v. 1342) théorise la distinction nette, voire la séparation du temporel et du spirituel. L’essor de l’économie monétaire se heurte à la condamnation traditionnelle de l’usure par le christianisme. Jean de Meung, second auteur du Roman de la Rose (v. 1270), critique le mépris du travail par les ordres mendiants (franciscains, dominicains), jugés hypocrites.

L’Église réagit aux critiques. Tout d’abord, elle lutte, en utilisant le bras séculier, contre les dissidences doctrinales, donc les hérétiques, par exemple en écrasant les Cathares, ou par l’Inquisition, institutionnalisée en 1233. Si elle favorise un esprit de mesure par rapport à l’argent, condamnant les excès des mouvements de pauvreté comme les Spirituels franciscains, elle encourage les ordres mendiants, développe les établissements d’assistance et doit finalement tolérer, sous certaines conditions, le prêt à intérêt. Sur le plan intellectuel, l’Église, de nouveau urbaine, accompagne la mise en place des universités, de sorte qu’avec Jacques Le Goff, il est possible d’affirmer que « la scolastique est fille des villes » (p. 100). Mais au fond, à tout niveau, « l’Église poursuit surtout son intérêt propre » (p. 52).

6. Vie de l’esprit et sensibilités médiévales

À en croire Le Goff, il semble que les premiers siècles du Moyen Âge s’abîment dans un naufrage culturel à peine limité par de timides renaissances, à l’époque carolingienne notamment (IXe siècle). Les lettrés vivent de l’héritage des auteurs de manuels de la fin de l’Antiquité, comme celui de Martianus Capella (v. 420), ainsi que des résumés de Boèce et de Cassiodore (VIe siècle) ou de Bède le Vénérable († 735). Il faut attendre les écoles cathédrales et les universités des XIIe-XVe siècles (Paris, Bologne, Oxford, Salamanque ou Montpellier), qui redécouvrent les auteurs grecs notamment à travers les traductions réalisées à partir de l’arabe, pour que les Arts libéraux, la théologie, le droit et la médecine se renouvellent.

Le livre, désormais usuel, se diffuse et de grands noms émergent : saint Thomas d’Aquin, saint Bonaventure…L’expression « science expérimentale » apparaît même sous la plume de Roger Bacon († 1292/4), un maître d’Oxford. Les connaissances géographiques s’améliorent également avec les grands voyages, comme la mission de Guillaume de Rubrouk en Mongolie (1253). En outre, la pratique de la disputatio (débat thématique) « a aidé les esprits à s’habituer à la coexistence d’opinions différentes » (p. 389).

L’architecture de pierre, parce qu’elle est durable, permet de constater encore aujourd’hui les efforts et les innovations de cette société médiévale fascinée par la grandeur et courbée sous le poids de la crainte de Dieu. Il suffit de songer aux cathédrales gothiques, dont les murs s’évident, et aux verrières colorées qui racontent l’histoire sainte. Mais il ne s’agit pas de ce Moyen Âge fantasmé, tributaire des goûts contemporains pour la pierre nue. L’homme médiéval apprécie la couleur, vive si possible, dans la peinture comme dans le vêtement. Il admire les pierres précieuses et il est surtout réceptif à la qualité des matériaux.

À la fin de la période, on assiste aussi à « l’affinement de la sensibilité » (p. 391) et à la l’affirmation de l’individu, en tout cas à la valorisation des sentiments, par exemple à travers l’amour courtois. Même l’attention portée au corps se manifeste, comme le prouve un guide de la santé rédigé à Salerne au XIIe siècle, le Regimen sanitatis, et l’on compte déjà 26 établissements de bains à Paris en 1292. L’ouverture sur le monde, amorcée, et, dans une certaine mesure, la découverte de l’individu, contrastent donc plus encore avec la violence des derniers siècles du Moyen Âge et, d’une manière générale, avec la précarité de l’existence.

7. Conclusion

Il est vrai que les Xe-XIIIe siècles constituent un « court Moyen Âge » qu’il est légitime de considérer pour lui-même. C’est un temps d’essor démographique, économique et culturel remarquable qui ne masque pourtant pas ce que Jacques Le Goff identifie comme l’une des constantes de la période médiévale : l’insécurité. Avant cela, la longue mise en place des royaumes barbares est marquée par des équilibres précaires, mais aussi par un phénomène déterminant : les progrès de la christianisation.

Les limites de ce que Pierre Chaunu, après la première édition de l’ouvrage de Jacques Le Goff, nomme un « monde plein » dans Le temps des réformes (1975), sont atteintes vers 1300. Elles se traduisent par une crise générale. Au terme de cette vaste synthèse, peut-être faut-il retenir un fait essentiel pour l’avenir : ce monde structuré par la chrétienté paraît mûr pour son émancipation. Le XIIIe siècle est en effet celui de « la laïcisation plus encore que des cathédrales et des sommes théologiques » (p. 109).

8. Zone critique

Jacques Le Goff a recours, de manière assumée, au concept marxiste de lutte des classes : « J’estime que le fonctionnement de la société s’éclaire principalement par les antagonismes sociaux, par la lutte des classes, même si le concept ne s’adapte pas bien aux structures sociales du Moyen Âge » (p. 14). On ne peut nier qu’à l’époque médiévale, le lien social soit marqué par la violence, qui empreint d’ailleurs les structures dans lesquelles il se tisse. Il faut, pour bien la comprendre, situer l’analyse de Jacques Le Goff dans le contexte de « l’hégémonie marxiste dans les sciences sociales » (Enzo Traverso) au cours des années 1960, même si l’utilisation d’une grille de lecture ne signifie pas que celle-ci constitue un instrument au service d’un projet utopique.

En outre, depuis la publication de l’ouvrage, la recherche a accompli de tels progrès en histoire du haut Moyen Âge qu’on ne peut lire sans recul la description plutôt sombre que Jacques Le Goff donne de ces quelques siècles. Pour ne citer qu’un exemple, la présentation allusive de la renaissance culturelle carolingienne ne rend pas assez compte de l’effort consenti par les contemporains pour repérer, conserver, transmettre le savoir au moyen de l’écrit et parfois innover.

De cette culture, Le Goff écrit : «…prouesses verbales, devinettes, “colles” scientifiques, elle est voisine de nos jeux radiophoniques et de la page de récréations des magazines » (p .152). Seul apparemment, Jean Scot Érigène († v. 877) trouve grâce à ses yeux, à côté des plus belles enluminures produites à cette époque. Pourtant, dès les années 1960, un Bernhard Bischoff, pour ne citer que lui, publiait études et articles illustrant les moyens engagés au IXe siècle pour appliquer un texte législatif capital en matière de réforme culturelle, l’Admonitio generalis (789). Ainsi, que penser des 7000 à 8000 manuscrits légués par les copistes contre quelques centaines seulement en ce qui concerne les VIe-VIIIe siècles, même en tenant compte de la déperdition dans ce cas précis ? Ces réserves exprimées, parmi d’autres au demeurant rares, il n’en reste pas moins que dans ses grandes lignes, cet ouvrage de Jacques Le Goff, assorti de cartes et d’un index fort utile et traduit en plus de vingt langues, est toujours valide.

9. Pour aller plus loin

Ouvrage recensé– La Civilisation de l’Occident médiéval, Paris, Arthaud, 1964.

Du même auteur– Marchands et banquiers au Moyen Âge, Paris, PUF, 1956. – Pour un autre Moyen Âge. Temps, travail et culture en Occident : 18 essais, Paris, Gallimard, 1977.– « La peste dans le haut Moyen Âge » (avec Jean-Noël Biraben), Annales, 1969, 24-6, pp. 1484-1510.– La naissance du Purgatoire, Paris, Éditions Gallimard, 2016 [1981].– « Rire au Moyen Âge », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 3, 1989, pp. 1-14.

À propos de Jacques Le Goff– Une vie pour l’histoire. Entretiens avec Marc Heurgon, Paris, La Découverte, 1996.– Chiffoleau Jacques, « Les Europes de Jacques Le Goff », dans Crouzet Denis (dir.), Historiens d’Europe, historiens de l’Europe, Ceyzérieux, Champ Vallon, 2017, pp. 347-382.

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