Dygest logo
Google logo

Google Play

Apple logo

App Store

book.notAvailable

book.availableIn

Jacques Mistral

La Science de la richesse

"La Science de la richesse" de Jacques Mistral est une exploration exhaustive de l'évolution de la pensée économique, depuis ses origines jusqu'à nos jours. L'ouvrage met en lumière les défis intellectuels auxquels les économistes ont été confrontés et continue de l'être, en se penchant sur des questions fondamentales telles que la valeur des échanges, le travail, l'utilité des biens, leur prix, et la répartition des revenus. Mistral retrace la genèse de la discipline économique, en soulignant comment elle s'est développée à travers des visions et des équations, marquée par des impasses, des ruptures, et des questionnements constants. Il examine les divergences entre économistes et philosophes, mettant en évidence l'impact de ces débats sur la construction de la "science de la richesse". L'auteur aborde également la manière dont l'économie, en tant que discipline, reflète et influence la société, en intégrant des facteurs culturels et institutionnels. Il souligne que, plus que dans d'autres domaines, la démarche scientifique en économie est étroitement liée à des considérations idéologiques.

book.readingBy

Robert Guégan

La Science de la richesse
La Science de la richesse

book.chapter Introduction

Cet ouvrage montre comment s’est construite la pensée économique et quels obstacles intellectuels ont dû affronter – et affrontent encore – les économistes. Ceux qui bénéficient d’une formation économique seront les premiers à en tirer profit. Mais chacun pourra découvrir comment les idées économiques ont évolué depuis quatre siècles, dans le détail comme dans les grandes lignes. D’autant que l’auteur est à la fois théoricien et praticien : il explique, de manière équilibrée, sous quelles contraintes les théories ont évolué, et avec quels enjeux. Qu’on pense à la crise de 1929 ou à la genèse de l’euro. Pour éviter toute polémique déplacée, l’auteur procède à un déminage en règle. Au cœur de son essai figurent, non pas l’économie politique, les sciences économiques, ou l’analyse économique mais l’« économique ». Terme employé pour la première fois par Marshall (fin XIXe), qui redonne à la discipline une certaine neutralité. L’économique se définit comme « l’étude des conditions matérielles d’existence des hommes en société, c’est à dire de la “richesse”, dès lors que, dans une économie fondée sur la division du travail et la propriété privée du capital, celles-ci reposent principalement sur des relations d’échange déterminées, dans un contexte institutionnel donné, par le comportement finalisé des agents » (p. 38). Cette définition correspond à un constat : l’économique est partout. Dans la santé, l’éducation, comme dans le contenu de notre réfrigérateur ou sur les plateaux de télévision. Dans la sphère publique comme dans la sphère privée. La pensée économique n’est donc nulle part. L’apport collectif des économistes est dilué dans une sorte de brouillard, où s’estompe ce qui fonde l’originalité de leur pensée, ses méthodes et ses objectifs.

book.moreChapters

allBooks.title