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Notre société moderne n’a pas l’apanage de la controverse technologique : restaurant l’intime connaissance de l’environnement qu’avaient les sociétés des siècles précédents, Jean-Baptiste Fressoz propose une relecture critique de la construction du progrès technique par l’analyse de la notion de risque technologique aux XVIIIe et XIXe siècles.
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Antoinette Ferrand
À rebours du récit contemporain qui plonge les siècles derniers dans une course au progrès technophile et aveugle, Jean-Baptiste Fressoz dévoile les ressorts de la « production scientifique et politique d’une certaine inconscience modernisatrice ». Le succès technologique de la révolution industrielle occidentale ne tient pas à la légèreté blâmable des populations et des gouvernants, mais à la construction d’une rhétorique du risque imposant par la force la dégradation environnementale. Réintroduisant « l’intelligence environnementale » de ces sociétés, Jean-Baptiste Fressoz offre un travail documenté d’une actualité déroutante : en suspendant temporairement le cours de l’histoire, il dissipe le caractère téléologique des innovations technologiques et reconstitue les vestiges de réticences oubliées.
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