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Jean-François Braunstein

La Philosophie devenue folle

"L'offensive est lancée : les catégories anthropologiques qui fondent la distinction entre l’homme et la femme, ainsi qu’entre l’homme et l’animal, seraient devenues obsolètes. Pire encore, elles dissimuleraient, sous le masque de la « naturalité » des normes, des stratégies d’oppression. Le temps serait donc venu de les abolir au nom de ces nouvelles vérités : « le sexe ne fait pas le genre »." Jean-François Braunstein critique les nouveaux courants de pensée qui remettent en question les distinctions traditionnelles entre l'homme et la femme, ainsi qu'entre l'homme et l'animal. Il soulève des questions provocantes sur les conséquences extrêmes auxquelles ces idées pourraient mener, telles que la remise en cause des frontières éthiques et morales établies.

book.readingBy

Katia Sznicer

La Philosophie devenue folle
La Philosophie devenue folle

book.chapter Introduction

L’homme serait-il en passe d’oublier, pire, d’abolir sciemment les tabous et les principes fondamentaux des civilisations humaines (respect des morts, interdit de l’inceste, sacralité de la vie) ? L’humanité épuisée, lassée d’elle-même, n’aspire-t-elle plus qu’à l’autodestruction ? Faut-il croire les prédictions du personnage principal des Particules élémentaires de Michel Houellebecq, annonçant que l’homme sera « la première espèce animale de l’univers connu à organiser elle-même les conditions de son propre remplacement » (p.17) ? Telles sont les interrogations et les craintes de Jean-François Braunstein qui ont présidé à l’écriture de cet essai. Le désenchantement du monde est ainsi le thème majeur de l’ouvrage, un monde de matérialisme et d’individualisme, de toute-puissance technologique, d’intrusion de la loi dans le quotidien, un monde où le pouvoir est conféré à des experts déconnectés du réel, des docteurs Folamour légitimés et adoubés par les plus grandes universités américaines (Harvard, Berkeley, Princeton, John Hopkins, etc.) qui souhaitent influencer l’avenir de l’humanité. C’est ce « passage des bons sentiments à l’abjection que [le philosophe veut] décrire à partir de la lecture des fondateurs de ces disciplines politiquement correctes que sont les gender studies, les animal studies et la bioéthique » (p. 14).

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