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Jean-Louis Brunaux

Alésia, 27 septembre 52 av. J.-C

"Alésia, 27 septembre 52 av. J.-C." de Jean-Louis Brunaux est un ouvrage historique qui se penche sur l'une des batailles les plus célèbres de l'Antiquité : le siège d'Alésia, qui a vu la défaite de Vercingétorix face à Jules César, marquant la fin de la résistance gauloise à la conquête romaine de la Gaule. Le siège d’Alésia aurait dû se solder par l’échec des Romains, étant donnée l’importance numérique de l’armée de secours gauloise qui les prenait à revers. Pourtant, César l’emporte. Pire : c’en est fini de l’indépendance gauloise et, à brève échéance, d’une civilisation. Jean-Louis Brunaux revient sur cette énigme en s’appropriant une problématique déjà posée par l’empereur Napoléon III, initiateur des fouilles archéologiques d’Alise-Sainte-Reine : comment expliquer la défaite gauloise d’Alésia ? Quel sens lui donner ?

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Pierre Boucaud

Alésia, 27 septembre 52 av. J.-C
Alésia, 27 septembre 52 av. J.-C

book.chapter Introduction

Cela peut surprendre, mais il y a eu plusieurs batailles d’Alésia. La première est un assaut mené par les légions romaines de Jules César en 52 av. J.C. contre un oppidum, autrement dit une structure défensive bâtie au sommet d’un promontoire naturel. Il faut attendre les XIXe et XXe siècles pour qu’éclatent d’autres batailles en lien avec Alésia, celles de la localisation du site, disputée entre la Côte d’Or, le Doubs et le Jura. Au moyen de très nombreuses preuves à l’appui, l’archéologie a tranché : les faits se sont produits au mont Auxois et dans les alentours, comme l’atteste une tradition antique. Un centre d’interprétation, le MuséoParc, a été inauguré dans la vallée par le Premier ministre François Fillon le 22 mars 2012, consacrant la victoire, scientifique celle-ci, du site bourguignon, au terme d’une interminable bataille de spécialistes. De rares irréductibles, toutefois, alimentent encore le débat en faveur de sites concurrents. Alésia lègue en tout cas un fait militaire daté, l’image d’un héros, Vercingétorix, et un lieu de mémoire. L’épisode constitue d’abord un exemple remarquable de la poliorcétique, l’art de prendre d’assaut les cités, tel que pratiqué par les Romains. C’est aussi un engagement militaire de grande ampleur par les effectifs mobilisés. La stratégie de Vercingétorix paraît valide, voire ingénieuse. En attirant l’ennemi autour de cette forteresse difficile à prendre, il peut aussi compter sur une formidable armée de secours, appelée à la rescousse afin de harceler les Romains derrière leurs lignes. Mais le fait est là : César a vaincu. La défaite gauloise entraîne une romanisation rapide du territoire. Elle consacre également la fin d’une civilisation, selon Jean-Louis Brunaux.

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