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Jean-Pierre Filiu

Les Arabes, leur destin et le nĂ´tre

Entre l’expédition d’Égypte de Bonaparte en 1798 et les « printemps arabes » de 2011, Jean-Pierre Filiu fait le récit de plus de 200 ans d’histoire du monde arabe, marqués par le colonialisme européen, la mise en place de dictatures répressives postindépendances, l’émergence et la diffusion d’un terrorisme islamique, tous ces facteurs empêchant la réalisation des aspirations politiques réformistes de la Nahda, la renaissance arabe du milieu du XIXe siècle.

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Émilien Legendre

Les Arabes, leur destin et le nĂ´tre
Les Arabes, leur destin et le nĂ´tre

book.chapter Introduction

Loin de considérer le Moyen-Orient comme une exception et de céder à la fatalité, à la suite de l’« automne islamiste » qui a douché les espoirs des printemps arabes de 2011, Jean-Pierre Filiu nous livre une histoire optimiste de cette région qu’il fait entrer en résonance avec les développements propres à l’Europe et à l’Occident en général, une « histoire partagée » de l’émancipation progressive des peuples arabes. Contrairement à l’image stéréotypée et conflictuelle du choc des civilisations entre Orient arabe et Occident, il ouvre son ouvrage sur plusieurs exemples historiques de coopération entre la France monarchique et les différents empires orientaux qui se sont succédé, depuis les échanges d’ambassades entre Charlemagne et le calife Haroun al-Rashid au début du IXe siècle. Si les Lumières européennes ont permis les « Lumières arabes » de la Nahda, l’Europe n’a cependant pas tenu sa promesse jusqu’au bout : la colonisation et l’abandon de ces peuples, qu’elle avait pourtant aidés à se soulever contre les Ottomans, à leurs dictateurs apparaissent comme des trahisons que poursuit dans la période contemporaine une politique très partiale favorisant la stabilité autoritaire face au terrorisme global. L’intérêt fondamental de l’ouvrage réside dans le fait que l’auteur ne considère pas ce monde arabe comme un bloc, et retrace au cours de ces deux derniers siècles les oppositions interarabes, la guerre froide entre l’Arabie Saoudite et l’Égypte ou la lutte, par exemple, entre les partisans des islamistes et ceux du salafisme quiétiste, divisions politiques qui demeurent moins familières au lecteur que la division médiatique entre sunnites et chiites.

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