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I.A.

de Kai-Fu Lee

récension rédigée parNicole MassonNormalienne, agrégée et docteure en Lettres Modernes.

Synopsis

Science et environnement

La nation qui sera la première à maîtriser l’intelligence artificielle connaîtra une considérable avancée économique et pourrait devenir la plus grande puissance mondiale. Pour Kai-Fu Lee, il se pourrait bien que cette nation soit la Chine. Mais l’intelligence artificielle va aussi engendrer une crise exceptionnelle en aggravant les inégalités sociales et en créant un chômage massif et durable. Malgré ces sombres perspectives, l’auteur imagine une opportunité d’évolution pour l’humanité : grâce à l’incomparable puissance technique de l’IA, repenser toute l’activité humaine autour de la relation à l’autre.

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1. Introduction

Quand l’intelligence artificielle aura pris assez d’ampleur pour devenir un élément déterminant de l’économie mondiale, les États-Unis et la Chine vont se trouver face à face. Ces deux nations sont actuellement les deux pays les plus avancés dans la recherche et le développement de l’IA. Les premiers parce qu’ils représentent, avec la Silicon Valley, le berceau historique des découvertes technologiques, les seconds parce qu’ils ont su les adapter à leur culture et les transformer de façon pragmatique.

Or c’est sans doute la nation qui détiendra le plus de données qui gagnera la course à l’IA. Pourquoi ? Parce que l’intelligence artificielle se nourrit et se développe à partir des data. C’est le phénomène du deep learning, l’apprentissage automatique.

Plus un algorithme a de données à étudier plus il affine sa capacité intelligente et devient performant. Aujourd’hui la Chine bénéficie d’une abondance de données exceptionnelle.

De plus, le gouvernement chinois a bien compris les enjeux de l’IA et soutient son développement. Si l’on ajoute ces éléments au nombre croissant de scientifiques aussi compétents qu’audacieux, plus attachés à une efficacité immédiatement applicable sur le marché qu’à une recherche scientifique abstraite, il semble tout à fait possible que la Chine devienne leader. Cependant l’intelligence artificielle va aussi avoir un impact autrement plus grave : elle va détruire quantité d’emplois.

Et cette fois, il ne s’agira pas d’un bouleversement provisoire débouchant sur la création de nouveaux métiers et de nouvelles dynamiques au sein du monde du travail. Le véritable risque tient en la destruction irréversible de nombreux domaines de l’économie. Le monde va devoir inventer des solutions innovantes pour redéfinir la place des travailleurs évincés par des machines plus efficaces qu’eux. Kai-Fu Lee propose aux nations de réfléchir à un changement culturel radical pour faire des machines les partenaires des hommes afin de les aider dans le seul domaine où elles ne sauront jamais les égaler : la relation humaine.

2. Chine versus États-Unis

On dit de la Chine qu’elle est l’usine du monde et qu’elle est copieuse. Avec beaucoup de condescendance, les occidentaux considèrent souvent que cette nation vient piller sans scrupule les innovations mises au point par les géniaux scientifiques de la Silicon Valley. C’est sans doute vrai pour partie, mais cela mérite d’être nuancé.

Dans les années 70, des Américains idéalistes s’installaient dans la Silicon Valley dans le but de laisser libre cours à leurs idées, telle une mission de création, d’originalité et de liberté d’inventer. Pendant ce temps, plus prosaïques, les jeunes Chinois, enfants uniques, se concentraient sur la manière la plus efficace de se nourrir, de s’occuper de leurs parents et de leurs grands-parents. La Chine avait une nature agricole, puis est devenue industrielle, avec comme seule ambition d’améliorer leur qualité de vie.

En 1998, à la création de Google, 0,2 % des Chinois avaient accès à Internet, les Américains en étaient déjà à 30%. Alors quand des pionniers comme Jack Ma (créateur du site d’e-commerce Alibaba en 1999) et bien d’autres, ont commencé à déployer les grands moyens, le « rouleau compresseur » comme aime à le décrire l’auteur, s’est mis en route. Au point qu’en 2017, le gouvernement a fait de l’intelligence artificielle une priorité absolue.

Au-delà du copiage, les Chinois se sont surtout inspirés de l’existant et se sont montrés particulièrement brillants dans leur manière de le transformer pour l’améliorer et l’adapter à leurs besoins spécifiques. Et s’il reste vrai que la plupart des innovations informatiques ont vu le jour dans la Silicon Valley il faut reconnaître que les Chinois ont su apprendre, assimiler et innover à leur tour à une vitesse fulgurante qui ne saurait se résumer à un simple copiage.

Passés directement au Smartphone sans connaître les étapes des débuts de l’informatique, du PC, de l’Internet, etc., les Chinois n’ont pas « intellectualisé » l’informatique. Ils ont très rapidement trouvé comment intégrer le numérique dans leur vie de tous les jours. Comme, par exemple, adopter massivement le paiement à partir de leur Smartphone. Les Chinois utilisent les applications WeChat et Alipay pour régler toutes sortes de dépenses : les magasins, les services, les marchands ambulants ou même entre particuliers.

Cette manière de fonctionner a fait rentrer directement l’intelligence artificielle dans leur vie quotidienne. En définitive, partie avec un retard considérable, la Chine, grâce à sa remarquable souplesse et à l’énergie de ses travailleurs, a brûlé les étapes pour se positionner aujourd’hui en leader de l’intelligence artificielle.

3. Les quatre temps de l’intelligence artificielle : ceux qui existent déjà

L’intelligence artificielle n’en est encore qu’au début des innombrables applications qu’elle pourra offrir. Elle se développe par mouvements successifs dont chacun représente le terreau dans lequel va se développer le suivant.

L’IA en ligne en représente la première apparition. Présente depuis environ une quinzaine d’années, c’est elle qui est à l’origine des multiples recommandations qui nous sont proposées sur Internet avec une remarquable capacité de la machine à répondre de manière anticipée, et très précise à des demandes que nous n’avons même pas encore formulées. La technique repose sur de puissants systèmes d’algorithmes qui assimilent les comportements des utilisateurs et parviennent à faire les sélections les plus pertinentes pour eux.

L’IA professionnelle découle directement de la précédente. À partir du nombre phénoménal de données en circulation, elle est maintenant capable de proposer des outils précieux dans de nombreux domaines d’application. C’est le cas pour la médecine et l’aide au diagnostic par exemple. Quand un médecin pose un diagnostic, il se sert des savoirs acquis pendant ses années d’études, il se sert aussi de son expérience, de son intuition et de sa sensibilité.

Les algorithmes de l’IA fonctionnent à partir de données techniques et de statistiques médicales. Mais s’y ajoutent des quantités d’autres paramètres venus du deep learning. Car elle analyse aussi les « données mineures » qui découlent des milliards de cas desquels elle se nourrit. Cela peut aller des cas cliniques aux descriptifs de symptômes, etc.

En croisant un nombre infini de données, les informations majeures, comme les signaux faibles non retenus par l’analyse humaine, tous ces résultats, multipliés à l’infini, finissent par donner des statistiques extrêmement fiables. Ils donnent à l’IA une capacité prédictive exceptionnelle que les humains ne maîtrisent pas, mais qui, mise à leur service, augmente considérablement la qualité de leur travail.

4. Les quatre temps de l’IA, les étapes suivantes

L’IA perceptive est la troisième vague de l’intelligence artificielle. C’est le moment où la machine devient capable de « comprendre » qu’une photo, une musique ou une voix sont plus que des successions de 0 et de 1. Inutile de faire la démarche d’aller sur Internet puisque le numérique sera partout autour de nous. Bien qu’encore anecdotiques, la commande et le paiement par reconnaissance faciale existent déjà dans les KFC de Chine, par exemple.

Le client n’a plus besoin de se munir d’argent ni même de son smartphone, l’application Alipay (système de paiement par Internet) lui permet, via une borne qui vérifie qu’il est bien physiquement dans le magasin, de passer sa commande et de payer grâce au scan de son visage.

L’IA perceptive pourra servir dans tous les domaines. Par exemple dans l’éducation assistée par l’intelligence artificielle, l’élève pourra être accompagné sur l’ensemble de son parcours : devoirs personnalisés, détection des lacunes ou des moments de décrochages, cours adaptés au profil de l’élève, etc. La maison connectée, la liste des courses correspondant aux stocks réels présents dans le réfrigérateur, un sol capable de détecter une chute dans le domicile d’une personne âgée… L’intelligence artificielle perceptive est le moment où le monde physique se synchronise avec le monde numérique.

Enfin la dernière vague, l’intelligence artificielle autonome, sera atteinte quand les machines seront capables de s’adapter seules à leur environnement. Kai-fu Lee ne pense pas aux robots humanoïdes dont le développement, selon lui, va prendre encore du temps. Il évoque plutôt le monde du travail, de l’industrie, des véhicules autonomes.

Actuellement existent déjà, en Californie, des machines montées sur des tracteurs qui sont capables d’identifier visuellement des fraises, d’évaluer leur degré de maturité et de les cueillir délicatement. L’intelligence artificielle autonome transformera les machines automatisées en machines totalement autonomes, capables d’analyser et de s’adapter. Actuellement Google, Uber, Baidu, Didi, Tesla et bien d’autres travaillent sur les véhicules autonomes.

Partout en Chine des chercheurs testent des projets de routes et d’autoroutes adaptées à ces véhicules. Les éléments nécessaires existent déjà pour développer l’IA autonome : des quantités astronomiques de données, des formules et des algorithmes, des capacités à construire des prototypes et l’étude des possibilités économiques.

5. Quelles conséquences sur le monde du travail ?

La principale conséquence sera d’augmenter l’écart entre les pays capables de financer l’IA et les autres qui ne pourront que s’appauvrir. Cela vient directement du deep learning. Par ce système d’autoapprentissage permanent, les robots perfectionnent inlassablement ce sur quoi ils travaillent. D’où l’amélioration constante du niveau de qualité dans toutes les entreprises dotées de l’intelligence artificielle. Leur production atteindra alors un niveau que ne pourront pas espérer atteindre ceux qui n’auront pas accès à l’IA.

L’autre grave conséquence est l’apparition d’un chômage massif et durable. Et cela se produira dans tous les domaines, des plus techniques aux plus intellectuels. L’histoire a montré que les gains de productivités liés aux progrès ont souvent débouché sur l’apparition d’autres compétences et d’autres métiers. Les plus optimistes considèrent que cela continuera de la même manière avec le développement de l’intelligence artificielle.

Cependant, même si l’IA peut être à l’origine de nouveaux métiers, cela prendra du temps. Dans l’industrie, de nouvelles technologies entraîneront malgré tout, la création de nouveaux postes pour suivre le bon déroulement ou pour accompagner les robots. Mais dans le secteur tertiaire, les algorithmes vont purement et simplement remplacer les humains. Car ce secteur particulièrement consacré à du traitement et de l’analyse de données est précisément celui dans lequel les algorithmes seront infiniment plus efficaces que les êtres humains.

6. Quelles solutions ? Les Américains voient l’avenir de trois manières différentes

Les adeptes de la « requalification » pensent que si les travailleurs parviennent à s’adapter et à progresser au rythme de l’IA, le chômage ne sera pas si important que cela. Ils misent sur l’éducation, la formation continue, etc. Kai-Fu Lee met cela en doute arguant que ce sera une escalade sans fin dans laquelle la machine gagnera inexorablement du terrain sur l’homme. Il pense que même en activant de gros programmes de formations, il arrivera un moment où quantité d’emplois deviendront inutiles, détruits par la puissance et la vitesse de développement de l’IA.

D’autres réflexions issues de la Silicon Valley, relayées par le journaliste Seth Fiegerman sur Mashable misent sur la « réduction du travail » en évoquant un immense progrès social quand la semaine de travail ne fera plus que 3 jours. Il s’agirait de mettre 2 personnes sur un seul poste ; cela reviendrait à créer une sorte de chômage partiel. Mais si cela a semblé faire ses preuves en temps de crise afin d’alléger la perte de revenus pour les salariés et la dépense pour les États, il semble assez difficile de penser que cela puisse tenir sur la durée. Car le développement de l’IA ne créera pas une crise momentanée, mais un changement radical et durable.

D’autres entrepreneurs de la Silicon Valley, parmi lesquels Mark Zuckerberg (qui en a parlé lors de la remise des diplômes 2017 à Harvard : « Afin que tout le monde puisse avoir un matelas de sécurité pour innover. » (p. 314)) parlent de « redistribution » considérant que la perte d’emploi due à l’IA sera telle qu’il faudra mettre en place une véritable politique économique pour soutenir les chômeurs.

En effet, l’intelligence artificielle ne s’attaquera pas seulement à l’industrie, mais aussi aux employés de bureau, aux cadres, aux élites du monde des affaires. L’intégralité du monde du travail sera impactée. Ils proposent donc de mettre en place un revenu de base universel, proposition qui fait débat depuis de nombreuses années…

7. Le point de vue de Kai-Fu Lee

Au lieu d’un revenu universel de base, Kai-Fu Lee est plutôt partisan de proposer une « allocation d’investissement social » qui serait une sorte de salaire versé par l’État aux personnes apportant du service dans les domaines de soins, du service rendu à la communauté et de l’éducation. L’idée serait de rémunérer les actions « socialement bénéfiques » (p. 331) comme sont rémunérées aujourd’hui les activités « économiquement productives » (Id.).

Cela pourrait inclure tout ce qui relève des activités associatives avec l’idée de transformer ces actes en activité rémunérée et reconnue. Ce serait moins individualiste et plus valorisant que le revenu de base. Cela permettrait de préserver l’identité professionnelle des individus qui est l’un des éléments constitutifs de l’estime de soi. Il est donc important de conserver un lien entre revenu, mérite et positionnement social.

Mais Kai-Fu Lee nous rappelle qu’heureusement, on n’en est pas encore là, car aussi développée soit-elle, une intelligence algorithmique ne pourra jamais remplacer ce qui fait la particularité de l’être humain : l’intelligence émotionnelle.

Ainsi, pour les métiers créatifs ou pour les métiers à compétences transverses, les machines ne remplaceront pas de sitôt la créativité de l’humain. En fait, plus les tâches à effectuer comporteront des compétences liées à la sensibilité ou au relationnel, moins les machines seront capables de le remplacer.

Finalement qu’il s’agisse de tâches intellectuelles (relations publiques, animation, avocats, psychiatre, travailleur social, etc.) ou physiques (cuisinier, kinésithérapeute, aide à domicile, plombier, etc.) l’intelligence artificielle ne présente aucun danger pour l’être l’humain dans son travail. Les robots détiennent des capacités d’analyse capables de faire ce qu’aucun cerveau adulte ne pourra jamais calculer ; mais il ne faut pas oublier que dans le même temps, ses capacités « manuelles » ne sont même pas au niveau de celles d’un tout petit enfant.

8. Préparer l’avenir : la vision humaniste

Alors pour se préparer à ce qui nous attend, Kai-Fu Lee propose de commencer à faire évoluer la société et les mentalités en réfléchissant à des métiers nouveaux. Reprenant l’exemple de l’IA capable de faire des diagnostics à la place des médecins, il propose de faire évoluer leur rôle vers la dimension la plus humaniste de leur fonction, l’accompagnement compassionnel des patients. Car le robot saura dire avec fiabilité « d’une voix mécanique : “Vous avez un lymphome de stade IV et une probabilité de 70% de mourir dans les 5 prochaines années’’. » (p. 319)

En revanche, seul un être humain est capable de relayer cette information avec la compassion et la psychologie indispensables à l’accompagnement du patient. Les machines se chargeraient de l’intelligence scientifique contre laquelle aucun humain ne pourra rivaliser tandis que les médecins auront l’intelligence émotionnelle à laquelle aucune machine ne saurait se substituer. Cela résoudrait d’ailleurs bien des difficultés du monde médical actuel. Cette idée est transposable au domaine de l’enseignement, du droit, du commerce…

En somme l’idée de Kai-Fu Lee est que l’intelligence artificielle pourrait créer l’opportunité de nouveaux métiers altruistes. Selon lui, l’humanité devra réorienter ses critères de valeur, cesser de tout baser sur la réalisation de soi par le métier, valoriser les métiers sociaux plus que les métiers technologiques.

Sa réflexion s’inspire de sa propre expérience. Trop scientifique, obnubilé par l’intelligence artificielle, il en était venu à fonctionner en utilisant son cerveau comme un super réseau d’algorithmes, quantifiant chacun de ses actes y compris le temps passé avec les siens. Jusqu’au jour où un cancer l’a stoppé net dans sa frénésie. Soigné par les meilleurs spécialistes, il témoigne que la présence généreuse et désintéressée de sa famille à ses côtés tout au long de sa maladie et l’amour dont il a bénéficié ont contribué au moins à 50% à sa guérison.

À quoi s’ajoute sa rencontre avec un moine bouddhiste qui l’aidé à travailler sur la prise de conscience du rôle majeur de son ego dans la façon dont il avait mené sa vie jusqu’alors.

9. Conclusion

Kai-Fu Lee est convaincu que la Chine gagnera la course à l’intelligence artificielle pour deux raisons : les chinois utilisent l’intelligence artificielle partout et tout le temps jusqu’aux plus petits détails de la vie quotidienne, nourrissant ainsi le deep learning. Tandis que la prudence des Occidentaux sur la protection des données personnelles en limite la disponibilité.

Cependant, face aux bouleversements engendrés par l’IA, la seule solution pour l’humanité résidera dans sa capacité à faire coïncider son capital humaniste avec les énormes aides que lui apportera l’IA. En fin de compte le défi est de créer un monde plus humain en s’aidant de l’intelligence artificielle.

10. Zone critique

Kai-Fu Lee défend l’idée que la Chine sera la première puissance dans la course au développement de l’Intelligence artificielle. Plus partisan qu’objectif ? Sans aucun doute… Cela dit, il a déjà tellement contribué au développement du digital dans son pays qu’il est légitime à juger les capacités chinoises. S’il salue l’action positive du gouvernement chinois, il ne fait aucune allusion à la politique dans son livre.

Il préfère imaginer une mondialisation positive dans laquelle chaque nation apporterait ses meilleurs atouts pour créer un monde plus humaniste, l’IA faisant fonctionner le reste. Un rêve impossible ?

11. Pour aller plus loin

Ouvrage recensé– I.A. la plus grande mutation de l’histoire, Paris, Les Arènes, 2019.

Autres pistes– Antoine Cornéjuols, Laurent Miclet, Vincent Barra, Apprentissage artificiel, deep learning, concepts et algorithmes, Paris, Eyrolles, Mai 2018.– Gaspard Koenig, La fin de l’individu, voyage d’un philosophe au pays de l’intelligence artificielle, Paris, Éditions de L’Observatoire, septembre 2019.– Pirmin Lemberger, Marc Batty, Frédéric Morel, Jean-Luc Rafaëlli, Big data et machine learning, les concepts et les outils de la data science, Malakoff, Dunod, octobre 2016.– Yann Le Cun, Quand la machine apprend, la révolution des neurones artificiels et de l’apprentissage profond, paris, Odile Jacob, octobre 2019.

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