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Voici le résumé de l'un d'entre eux.

La vie et l’œuvre de Philippe-Ignace Semmelweis

de Louis-Ferdinand Céline

récension rédigée parAxel KliouaAvocat, docteur en science politique/droit (Lyon 3).

Synopsis

Société

Passé à la postérité pour ses romans, ses pamphlets et ses positionnements politiques sulfureux, d’aucuns tendent à oublier que Céline était médecin. En 1924 à la faculté de Paris, ce dernier choisit en effet de soutenir sa thèse de doctorat en médecine en la consacrant à l’approche et au destin d’un personnage méconnu et pourtant ô combien décisif de l’histoire et de la pratique médicales : Philippe-Ignace Semmelweis, médecin hongrois du XIXe siècle.

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1. Introduction

Philippe-Ignace Semmelweis est un médecin hongrois né à Budapest en 1818, à une époque où son pays natal se trouve sous domination autrichienne.

À son propos, Céline écrit que c’est ici et en cet être que « l’âme d’un homme y va fleurir dans une pitié si grande, d’une floraison si magnifique, que le sort de l’humanité en sera, par elle, adouci pour toujours » (p.40).

Semmelweis est le quatrième fils d’une fratrie de huit enfants. Sa mère est emportée par une maladie brutale en 1846. Son père n’est qu’un modeste épicier et son ambition pour son fils est de le voir briguer un emploi lucratif d’auditeur dans l’armée de François d’Autriche. Mais Semmelweis préfère la rue, sa rumeur et ses gens. C’est donc tant bien que mal que le fils achève ses premières études en 1837 et qu’il quitte Budapest pour Vienne afin de s’en aller s’enquérir de ses titres de droit autrichien.

Mais Semmelweis n’aime pas Vienne – il s’y sent étranger – tout comme le droit qui ne le retient pas longtemps. Son appétence naturelle ? L’humain. L’autre. L’altérité immédiate et fondamentale. Un jour – écrit Céline –, sans avertir son père de sa décision, il s’en va suivre un cours à l’hôpital, puis une autopsie dans une cave, « quand la science interroge un cadavre au couteau » (p.49).

Enthousiaste, Semmelweis se trouve donc entraîné vers la médecine, devenant rapidement l’élève direct de deux illustres scientifiques : le grand médecin de l’époque, Skoda, notamment connu pour ses travaux sur l’auscultation, ainsi que Rokitanski, précurseur européen de la grande école de recherches histo-pathologiques, premier à avoir occupé la chaire d’anatomie pathologique à la faculté de Vienne.

C’est auprès d’eux – et tout particulièrement par l’entremise du second – que Semmelweis entrera pour la première fois en contact avec l’effroyable réalité des désastres « hermétiques et monstrueux » causés par la fièvre puerpérale : cette maladie infectieuse qui, très généreuse loterie du malheur, fauchait les femmes en couches comme des mouches, sans que quiconque – médecins, sages-femmes, chercheurs – n’ait encore été en mesure de la comprendre, d’y remédier ou de la prévenir (p.51).

L’humain Semmelweis en est très affecté, et c’est une profonde « crise de vocation » qui s’ensuit pour lui, au-devant des tentatives de ses deux maîtres de l’orienter ailleurs, vers quelques disciplines et recherches médicales qui ne l’intéressent pas. Refusant tant de suivre Skoda sur « ses fignolages stéthoscopiques dont il avait le talent », que de souscrire aux « longues recherches sur les vicissitudes du tissu hépatique » impulsées par Rokitanski, Semmelweis botte en touche et, comme atteint par « une grande détresse morale », se tourne vers les plantes pour y rédiger La Vie des Plantes. Bref travail de douze pages à partir duquel il sera malgré tout reçu docteur en médecine au printemps de 1844, et fort de cette conviction ainsi rédigée et exprimée : « La raison de l’homme se refuse à comprendre ces phénomènes qu’elle ne peut éclairer mais que la philosophie naturelle adopte et respecte : de tout ce qui existe émane en effet l’omnipotence divine » (pp.52-55).

2. De la chirurgie à l’obstétrique

C’est finalement Rokitanski qui, par ses travaux du moment, entraîne Semmelweis et son enthousiasme dans cette carrière de chirurgie où tout n’était alors qu’ignorance et désastres (p.58). Et « après un brillant concours », l’élève est nommé maître en chirurgie le 26 novembre 1845. Néanmoins, aucune vacance ne se dessine dans les chaires possibles et, « puisque la chirurgie n’offre aucune disponibilité, c’est du côté de l’accouchement qu’on se tourne » (pp.58-60).En effet, le professeur Klin réclame un assistant. On lui offre donc Semmelweis, lequel, en l’espace de deux mois, passe toutes les épreuves nécessaires pour être reçu docteur en obstétrique le 10 janvier 1846, avant d’être nommé professeur assistant dudit Klin le 27 février de la même année (p.60).

Au milieu des jardins de l’Hospice général de Vienne, se dressent deux pavillons d’accouchement. Le professeur Klin dirige l’un d’eux, le second étant placé sous la direction du professeur Bartsch. Or, comme l’indique Céline, il était bien évident que « ne se résignaient à l’accouchement dans un hôpital d’aussi triste renommée que celles dont la condition était absolument misérable ». Pourquoi une aussi triste renommée ? En raison de « la danse macabre qui ne devait jamais s’interrompre autour de ces deux terribles pavillons » ; bâtiments desquels d’innombrables femmes donnant la vie en ressortaient à jamais refroidies, les pieds devant (pp.63-64).

Pour Semmelweis, la réalité est d’autant plus violente qu’à quelques jours d’intervalle, deux lettres lui sont remises : l’une lui annonçant la mort de sa mère, l’autre celle de son père, décédé à peine quelques jours plus tard. Au beau milieu de ces malheurs, le constat qui se dessine est terrible : « le passage du fléau puerpéral » fait état d’une série de décès à 96 % chez Klin. Semmelweis le sait. Il observe, analyse et n’a de cesse d’interroger sa marotte de chercheur à partir de cette sombre et lumineuse réalité : « On meurt plus chez Klin que chez Bartsch ». Or, comme il le dira à son ami Markusovski, « la cause que je cherche est dans notre clinique et nulle part ailleurs » (pp.65-73).

3. Du constat au remède et les résistances suscitées

Comme l’écrit Céline, « dans son ardeur à la recherche, Semmelweis s’est retranché de la vie courante, il l’ignore, il n’existe plus que passionnellement, avec une telle force, une telle fixité, qu’il revient sans jamais en démordre au seul fait prouvé, sensible, qu’« on meurt plus chez Klin avec les étudiants que chez Bartsch avec les sages-femmes » » (p.72).

Mais humainement, Semmelweis est un maladroit, il ne connaît pas la prudence et ne s’encombre d’aucune délicatesse élémentaire dans sa relation avec ses confrères (p.62). « Le destin m’a choisi – écrit-il – pour être le missionnaire de la vérité quant aux mesures qu’on doit prendre pour éviter et combattre le fléau puerpéral. J’ai cessé depuis longtemps de répondre aux attaques dont je suis constamment l’objet ; l’ordre des choses doit prouver à mes adversaires que j’avais entièrement raison, sans qu’il soit nécessaire que je participe à des polémiques qui ne peuvent désormais servir en rien au progrès de la vérité » (p.69).

Or, « des sentiments humains hostiles se sont, sans qu’il s’en doute, ou parce qu’il les a méprisés, déchaînés contre lui » (p.73). De fait, il n’est pas écouté : il a beau démontrer que ce n’est pas parce que le toucher est exclusivement pratiqué par des élèves sages-femmes que la mort est moins fréquente chez Bartsch (contrairement au pavillon de Klin où les étudiants procéderaient à la même manipulation avec moins de douceur), il prêche dans le désert. Pire, « par son insuffisance de formes, il se fait accuser d’intolérance et d’irrespect à l’égard de Klin » (p.72). Dépeint comme « un pauvre homme rempli de suffisance et strictement médiocre », ce dernier, effectivement, ne lui parle plus, et refuse, par principe, toute initiative et toute prescription proposées par Semmelweis (p.77).

Pourtant, Semmelweis a clairement identifié que « les étudiants jouent un rôle de première importance dans ce désastre », notamment depuis que, pour une raison circonstancielle, « les sages-femmes dont le stage s’accomplissait chez Bartsch sont échangées avec les étudiants de Klin ». Résultat : « la mort suit les étudiants, les statistiques de Bartsch deviennent angoissantes, et celui-ci, affolé, renvoie les étudiants d’où ils venaient ». (p.71) Semmelweis observe « ces derniers de très près, de plus en plus près dans toutes leurs allées et venues et dans tous leurs gestes ». Il prend alors l’initiative d’installer des lavabos aux portes de la clinique, tout en donnant l’ordre aux étudiants de soigneusement se laver les mains avant toute investigation ou toute manipulation sur une parturiente. Semmelweis, qui tente le hasard et qui est encore incapable de fournir une théorie étayée plausible et convenable, décide de s’en ouvrir à Klin. Mais atteint dans son orgueil déjà vertement malmené par Semmelweis, ce dernier l’éconduit, écarte d’un revers de main dédaigneux ses propositions, ce qui provoque l’ire de Semmelweis et, dès le lendemain (20 octobre 1846), sa révocation (p.75-77).

En son absence, « la fièvre, un instant menacée, triomphe. Impunément, elle tue où elle veut, quand elle veut » (p.77). Ce qui fera dire à Céline que « dans le drame extraordinaire qui se joua autour de la puerpérale, Klin fut le grand auxiliaire de la mort » (p.61).

4. Du remède à sa démonstration

Semmelweis « ne sait rien faire sans passion ». Son ancien maître, Skoda, en est parfaitement conscient, et il mettra donc « toutes les ressources de son influence à la Cour pour redonner à Semmelweis la place qu’il avait perdue » (p.80 et p.78).

Entretemps, après deux mois passés à essayer d’évacuer son désarroi et sa frustration à Venise, Semmelweis apprend la nouvelle de la mort d’un ami, Kolletchka, professeur d’anatomie, qui avait succombé des suites d’une piqûre que ce dernier s’était fait au cours d’une dissection. Cette perte l’isole davantage et compromet encore un peu plus son retour.

Néanmoins, le lien entre ce mal qui avait emporté son ami et l’infection puerpérale s’impose brusquement à son esprit avec une clarté éblouissante : « Ce sont les doigts des étudiants, souillés au cours de récentes dissections, qui vont porter les fatales particules cadavériques dans les organes génitaux des femmes enceintes et surtout au niveau du col utérin ». Ainsi que le résume Céline, ce faisant, Semmelweis « allait toucher les microbes sans les voir ». Mais dans la mesure où l’histologie ne savait pas encore colorer ces infimes particules cadavériques « avec assez de distinction pour qu’elles fussent visibles au microscope », elles n’étaient donc décelables que par l’odeur, d’où la conclusion de Semmelweis : « désodoriser les mains, tout le problème est là » (pp.78-86).

En parallèle, Skoda réussit à convaincre Bartsch de s’adjoindre les services de Semmelweis à titre d’assistant supplémentaire. À peine arrivé, ce dernier peut donc mettre en œuvre son expérience décisive : refaire passer les étudiants de Klin chez Bartsch et les sages-femmes de Bartsch chez Klin. « Poursuivant son idée technique de désodorisation, Semmelweis fait établir une solution de chlorure de chaux avec laquelle chaque étudiant, ayant disséqué le même jour ou la veille, doit se laver soigneusement les mains avant d’effectuer toute espèce de recherches sur une femme enceinte ». Résultat : dans le mois qui suit l’application de cette mesure, la mortalité chez Bartsch tombe à 12 % tandis qu’elle était encore à 27 % le mois précédent. Et depuis qu’une désinfection soigneuse des mains, à base de solution de chlorure de chaux, est systématiquement imposée, le mois d’après voit le chiffre de mortalité par puerpérale chuter à 0,23 % (pp.86-89).

Malheureusement, comme le déplore Céline, « la Raison n’est qu’une toute petite force universelle, car il ne faudra pas moins de quarante ans pour que les meilleurs esprits admettent et appliquent enfin la découverte de Semmelweis ».

Et pour cause, incompréhensiblement – si ce n’est la vile passion de l’orgueil contre le bon sens –, « obstétrique et chirurgie refusèrent d’un élan presque unanime, avec haine, l’immense progrès qui leur était offert ». Oui, « la découverte de Semmelweis ne connut point la fortune qu’on pourrait supposer. Au contraire ».

Car « aussi étrange que cela paraisse, Klin réussit dès les premiers temps à grouper, dans la faculté même, un grand nombre d’adversaires résolus de la nouvelle méthode : la majorité de ses collègues pour tout dire ». Ainsi donc, à Vienne, seuls cinq médecins « s’élèvent à la hauteur de Semmelweis » : Skoda, Rokitanski, Hébra, Heller et Helm, lesquels pensent que les professeurs étrangers, renseignés individuellement sur les expériences et les découvertes de Semmelweis, aideront à faire triompher le bon sens. Hélas, la déception est totale : Londres, Paris, Berlin, Rome, Amsterdam, Édimbourg, Prague, tous les ignorent superbement (pp.90-93). Semmelweis n’est alors plus très loin du coup de grâce.

5. De la déchéance professionnelle à la déchéance mentale

« Quand on fera l’Histoire des erreurs humaines, déclara plus tard Hébra, on trouvera difficilement des exemples de cette force et on restera étonné que des hommes aussi compétents, aussi spécialisés, puissent, dans leur propre science, demeurer aussi aveugles, aussi stupides ». En effet, ajoute Céline, « jamais la conscience humaine ne se couvrit d’une honte plus précise, ne descendit plus bas, que durant ces mois de 1849 dans la haine pour Semmelweis » (pp.93-94).

Celui-ci voit sa santé s’effondrer dans ces épreuves incroyables. Conspué et couvert d’injures, paradoxalement, « aussi bien de la part des malades que des étudiants et des infirmiers », il ne sait pas encore qu’il en est aux prémices de son calvaire. Le scandale est tel que le ministre intervient, se trouvant contraint de remettre de l’ordre en révoquant une seconde fois Semmelweis le 20 mars 1849. Pire, ce dernier est sommé, par ce même ministre, de quitter Vienne. De retour à Budapest, il continue peu ou prou d’exercer la médecine, tout en s’en éloignant encore davantage. À quelques jours d’intervalle, il se casse le bras et la jambe. Immobilisé au lit, « son cœur est épuisé. Ses forces ne sont plus à la mesure de cette flamme ardente, pour lui qui doit rêver pour vivre » (p.95-103).

Sept ans passent, quand un événement fortuit le replace temporairement dans sa destinée : il apprend que le professeur Michaelis, de Kiel, s’est suicidé après que l’une de ses cousines, qu’il avait assistée lors de son accouchement, ait, par la faute involontaire de ses mains souillées, succombé des suites d’une infection puerpérale. Il reprend alors du service à la maternité Saint-Roch de Budapest, « où il semble être libre désormais d’avoir des initiatives obstétricales », et commence la rédaction de son livre capital : L’étiologie de la fièvre puerpérale (p.105-109).

Malheureusement, les dégâts mentaux qui lui avaient été infligés avaient déjà commencé de faire leur œuvre. Obsessionnel, il rédige une « Lettre ouverte à tous les professeurs d’obstétrique » ; texte par lequel, pamphlet incendiaire, il entreprend de rompre un silence de dix ans. Progressivement, l’hostilité totale qu’il avait connue à Vienne, migre à Budapest. Comme l’écrit Céline, « l’intelligence collective est un effort surhumain », et c’en est trop pour Semmelweis l’impatient, qui, face à la conjuration des hostiles, en perd la raison (p.109-115). Le voilà en train de devenir fou.

Il va lui-même afficher sur les murs de la ville des manifestes qui interpellent le père de famille qui se risquerait à appeler au chevet de sa femme en couches un médecin ou une sage-femme. Épuisé, en perdition mentale, il est surpris en train de creuser dans les murs de sa chambre, à la recherche, prétend-il, « de grands secrets enfouis là par un prêtre de sa connaissance ». Péroraison tragique : « rapidement il devient le pantin de toutes ses facultés, autrefois si puissantes, à présent déchaînées dans l’absurde ».

La démence et les hallucinations le gagnent, jusqu’à le voir « dévaler à travers les rues, poursuivi par la meute de ses ennemis fictifs ». Ce même jour, débraillé, il pénètre en hurlant dans l’un des amphithéâtres d’anatomie de la faculté, interrompant la dissection en cours d’un cadavre. Écartant la ronde des étudiants, il se munit d’un scalpel et se met à trancher la chair frénétiquement, gestes qu’il accompagne d’exclamations en cascade. Finalement, il se coupe. Il vient de mortellement s’infecter. Prévenu, son vieux maître Skoda se précipite à Budapest pour le ramener à Vienne. Aussitôt arrivés, Semmelweis est directement conduit à l’asile d’aliénés le 22 juin 1865. « Il mourut là, le 16 août 1865, dans la quarante-septième année de son âge, à l’issue d’une agonie de trois semaines » (pp.116-121).

6. Conclusion

Semmelweis était « hanté par la souffrance des hommes » (p.85).

À la suite de Céline, il conviendra de se remémorer qu’« il demeure, sans aucun doute, le précurseur clinique de l’antisepsie, car les méthodes préconisées par lui, pour éviter la puerpérale, sont encore et toujours d’actualité ». Assurément, « son œuvre est éternelle. Cependant, elle fut, de son époque, tout à fait méconnue » (p.124).

7. Zone critique

Aujourd’hui, il est fort probable que scientifiques et médecins seraient nombreux à se gausser d’une telle thèse de doctorat en médecine, assez peu étayée d’un point de vue expérimental et certainement par trop littéraire. De ce point de vue, les historiens ne seraient pas en reste puisque Céline a parfois pêché par manque de rigueur en matière d’investigation historique. En témoigne notamment l’analyse de la mort de Semmelweis, attribuée à une infection consécutive à une coupure (thèse officielle du décès jusqu’en 1979), alors que Semmelweis serait décédé des suites des blessures que lui auraient infligées le personnel de l’asile dans lequel il fut interné, en réponse aux violences que sa démence occasionnait.

Pour autant, le style et la narration de Céline ont livré une épopée scientifique tragique qui, formulée différemment, n’eût probablement pas réussi à avoir le même impact. Car comme il l’explique lui-même en exergue de son ouvrage doctoral, « la forme n’a pas d’importance, c’est le fond qui compte ». Effectivement riche à souhait, celui-ci « nous démontre le danger de vouloir trop de bien aux hommes. C’est une vieille leçon toujours jeune » (p.31).

8. Pour aller plus loin

Ouvrage recensé– Louis-Ferdinand Céline, La vie et l’œuvre de Philippe-Ignace Semmelweis, Paris, Gallimard, « coll. L'Imaginaire, 2007.

Autres pistes– Henri Godard, Céline, Paris, Gallimard, 2018.– Roger Teyssou, L’affaire Semmelweis, un scandale sanitaire sans équivalent, Paris, l’Harmattan, 2020.– Jean Thuillier, La vie passionnée de Semmelweis, l’accoucheur aux mains propres, Paris, Josette Lyon, 1996.– Frédéric Vitoux, La vie de Céline, Paris, Grasset et Fasquelle, 1988.

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