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Marshall B. Rosenberg

Les mots sont des fenĂŞtres (ou bien ce sont des murs)

Dans cet ouvrage, Marshall Rosenberg expose la méthode qu’il a créée pour développer nos capacités d’empathie, améliorer notre communication avec les autres et avec nous-mêmes et désamorcer les situations de conflit. En s’appuyant sur des exemples empruntés à la vie quotidienne et des situations rencontrées dans son activité de médiateur, le psychologue décrit un processus en plusieurs étapes permettant de défaire les modes de pensée et de comportements violents auxquels nous avons été éduqués, pour renouer avec notre bienveillance naturelle.

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Valentine Prouvez

Les mots sont des fenĂŞtres (ou bien ce sont des murs)
Les mots sont des fenĂŞtres (ou bien ce sont des murs)

book.chapter Introduction

Marshall Rosenberg est profondément convaincu que l’individualisme et l’agressivité ne sont pas chez l’homme des dispositions innées. Si la violence se manifeste et prolifère partout dans le monde, nous devons, selon lui, y voir les conséquences de notre conditionnement social. À vivre dans ces sociétés bâties sur la domination des « masses » par une minorité, nous avons développé ce qu’il appelle « une mentalité d’asservis » : sans le savoir, nous véhiculons, par nos attitudes et modes de communication, des jugements de valeur destinés à entretenir ces rapports de pouvoir. Nous nous dévalorisons en permanence, nous critiquons les choses et les personnes en les qualifiant de « vraies » ou de « fausses », de « bonnes » ou de « mauvaises » … Ces comportements sont devenus des réflexes et ont envahi notre façon de communiquer. Or, de tels comportements ne peuvent qu’alimenter la violence. Rosenberg décrit ainsi une communication qui « coupe de la vie », qui est « aliénante ». Cette tendance à classifier toute chose au regard des normes nous empêche de nous concentrer sur nos propres besoins et sur ceux des autres : nous passons ainsi à côté de leur signification véritable et cultivons les conditions de notre souffrance. Le développement de notre bien-être et la possibilité de contribuer à celui d’autrui doivent donc selon Rosenberg passer par une « reconnexion » méthodique avec notre nature authentique : celle de la bienveillance et de l’empathie.

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