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Regards croisés sur l’économie

L’économie (se) raconte-t-elle des histoires ?

Ce livre explore la manière dont l'économie s'appuie sur des récits et des histoires pour expliquer son fonctionnement. L'auteur, Pierre Le Brun, montre que l'économie n'est pas seulement une science de chiffres et de données, mais qu'elle repose aussi sur des narrations qui façonnent notre compréhension du monde économique. À travers de nombreux exemples concrets, Le Brun analyse comment les économistes, les entrepreneurs et les médias utilisent des histoires pour donner du sens à l'économie. Ces récits peuvent parfois simplifier ou déformer la réalité, en mettant l'accent sur certains aspects au détriment d'autres. L'ouvrage invite le lecteur à prendre du recul par rapport à ces "histoires économiques" et à développer un esprit critique. Il souligne l'importance de comprendre les enjeux de pouvoir et d'influence qui se cachent derrière ces narrations, afin de mieux appréhender les dynamiques réelles de l'économie.

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Pierre Le Brun

L’économie (se) raconte-t-elle des histoires ?
L’économie (se) raconte-t-elle des histoires ?

book.chapter Introduction

Une décennie après la crise de 2008, un état des lieux des recherches sur la rationalité économique semble s’imposer. L’incapacité de la plupart des économistes à en anticiper l’éclatement et l’ampleur laisse planer un doute sur la pertinence de leurs modèles théoriques. Pour certains, la faute en incomberait aux individus, moins bien informés ou moins rationnels que ne le prédit la théorie. Pour d’autres, c’est au contraire l’irréalisme des théories qui pose problème. Faut-il alors considérer que les individus ne sont pas rationnels, ou plutôt que les économistes s’appuient sur une définition erronée de la rationalité ? C’est cette question que tentent d’éclairer les dix-huit auteurs de ce numéro des Regards croisés sur l’économie (parmi lesquels Pierre Cahuc et André Zylberberg, Michel Aglietta et Gaël Giraud). Ils examinent ainsi, au fil des contributions, la pluralité des formes de la rationalité et l’influence des croyances et des représentations sur les décisions individuelles. Le modèle de l’homo œconomicus, incarnation fictive de la rationalité économique et pierre angulaire de l’économie contemporaine, constitue le principal objet de leurs réflexions. Sa confrontation aux apports des autres sciences sociales permet d’en souligner les limites épistémologiques. Bien que cette hypothèse soit située culturellement et historiquement, les économistes lui prêtent bien souvent une portée théorique universelle. L’impasse dans laquelle s’est enfermée l’économie a été entretenue par ses rapports avec le pouvoir : la façon dont s’est construite cette discipline au cours des dernières décennies n’est pas sans lien avec le statut de conseillers du prince que s’arrogent souvent les économistes.

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