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Robert Kurz

Vies et mort du capitalisme

Selon Kurz, il y aurait dans le marxisme un noyau théorique qui non seulement n’aurait pas vieilli, mais serait d’une importance cruciale pour comprendre notre époque. Ce serait la « théorie de la valeur », telle qu’elle apparaît au début du Capital. La thèse est la suivante : plus le capitalisme se développe, plus le travail se technicise et plus la base vitale du système, l’exploitation des travailleurs, perd en consistance. Le capitalisme, ainsi, court à sa perte. Après la fin, deux options : ou bien la barbarie tempérée par le totalitarisme, ou bien le communisme intégral.

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Armand Grabois

Vies et mort du capitalisme
Vies et mort du capitalisme

book.chapter Introduction

La conclusion de Kurz est sans appel. Le capitalisme en est arrivé au point où sa chute est imminente. Le progrès technique, causé par le mécanisme de la concurrence, a tellement exclu le travail humain du procès de production qu’il n’est plus possible de faire des profits : ceux-ci, en effet, pour Kurz comme pour tout marxiste authentique, ne peuvent provenir que de l’extorsion de la plus-value par le capitaliste sur le prolétaire. En l’absence de travail humain, point de profit. Dès lors, le capitalisme ne peut se survivre que dans la fuite en avant. On espère des gains futurs. On produit et on consomme à crédit. La croissance devient vitale, obsessionnelle. On fait tout pour en garder l’illusion. Car, sans elle, le château de cartes du Progrès éternel s’écroulera. Et toutes les tentatives, de gauche, comme de droite, populistes ou socialistes, de sauver le système en y réintroduisant l’État ne sont que pures illusions.

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