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Voici le résumé de l'un d'entre eux.

Éthique

de Spinoza

récension rédigée parPaul RozièreDoctorant en philosophie (ENS Lyon).

Synopsis

Philosophie

L’Éthique est un livre écrit comme un traité de mathématiques (définitions, axiomes, propositions, démonstrations), dans lequel Spinoza montre comment conduire sa vie pour accéder au bonheur. Pour cela, il expose sa conception du monde : le fonctionnement général de la nature, de l’esprit humain, des passions des hommes et leurs conséquences sur le vivre-ensemble, et enfin comment s’en libérer pour accéder au bonheur par le développement de la raison.

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1. Introduction

Une éthique est censée proposer un ensemble de règles pour bien conduire sa vie.

Mais l’ouvrage de Spinoza est loin d’être une liste de conseils concrets immédiatement applicables. Sur la première page de l’ouvrage on lit : « Éthique démontrée selon l’ordre géométrique ». On peut trouver bizarre d’imiter la forme des traités de géométrie pour parler de la conduite de la vie vers le bonheur. On le comprend si on dégage l’objectif de Spinoza : il cherche à mettre le lecteur sur le chemin de la vie heureuse sans passer par les artifices de la religion.

La religion met les hommes sur le chemin de la vie vertueuse en leur faisant peur, par la crainte du jugement de Dieu et des châtiments qui peuvent s’ensuivre, ici ou dans une vie après la mort.

Dans son Traité politique, Spinoza admet la nécessité de cette méthode pour inciter la plupart des hommes à la vertu. Mais il estime que pour certains hommes ayant des capacités de raisonnement bien développées, il y a un autre moyen de se mettre sur le chemin de la vie vertueuse : non pas par la peur, mais par la compréhension rationnelle de ce qui préférable pour nous. Or comment dégager par le raisonnement rationnel le mode de vie qui nous est le plus favorable ?

Il faut pour cela comprendre comment l’ensemble de la nature fonctionne, en quoi nous sommes une partie de cette nature, et dans quels types de rapports nous sommes vis-à-vis des autres êtres qui la composent. Pour s’éloigner d’une conception religieuse du monde, Spinoza traduit les notions centrales de la religion en des termes parfaitement rationnels et compréhensibles : Dieu, c’est la nature, l’Éternité est la nécessité des lois immuables de la nature, la Béatitude est le développement de notre raison qui comprend cette nature, etc.

L’entreprise dans laquelle se lance Spinoza dans l’Éthique est simple et colossale à la fois : il s’agit de comprendre le monde pour ensuite comprendre comment bien vivre en son sein.

2. Dieu, la nature, les choses

De quoi est fait ce monde dans lequel nous vivons ? Pour Spinoza, la nature n’est pas autre chose que Dieu lui-même, selon sa fameuse formule Deus sive natura, « Dieu, c’est-à-dire la nature ». Cette idée générale se spécifie de deux façons. Premièrement, si la nature est composée d’une multitude de choses individuelles (tel arbre, telle maison, tel homme), ce sont des modes de Dieu, c’est-à-dire des parties de Dieu. Les hommes, comme toutes les autres choses d’ailleurs, sont donc des parties de Dieu. Deuxièmement, cette nature unique se déploie sous différents plans en quelque sorte parallèles, que Spinoza nomme attributs.

En tant qu’hommes, nous avons accès à deux de ces attributs, l’Étendue (c’est-à-dire les corps, la réalité matérielle), et la Pensée. Mais selon Spinoza il y en aurait une infinité d’autres qui nous seraient inaccessibles. Ainsi, le monde est composé d’une substance unique, la nature, qui est elle-même divisée en modes, qui s’expriment sous différents attributs. Substance unique – infinité d’attributs – plusieurs modes : voici la composition de monde selon Spinoza.

Mais comment ce monde évolue-t-il ? Les hommes imaginent souvent que Dieu comme un homme tout puissant vivant dans les cieux et qui agit dans le monde selon son bon vouloir arbitraire. Pour Spinoza, ceci est pure superstition. Puisqu’il n’y a rien d’extérieur à Dieu, Dieu est cause de lui-même, c’est-à-dire que Dieu (ou la nature) est doté d’une inépuisable puissance de production : elle se transforme sans cesse elle-même. Lorsqu’un arbre meurt, et que les graines donnent naissance à d’autres arbres, c’est Dieu qui est cause de lui-même. Toute transformation dans la nature est en quelque sorte une action de Dieu.

Mais ceci n’a rien de chaotique. Il ne faut pas imaginer que « n’importe quelles formes se changent en n’importe quelles autres » (partie I, proposition 8, scolie II), que les arbres peuvent parler, qu’un homme peut se changer en pierre, etc. Les choses apparaissent, disparaissent et se transforment selon un enchaînement de causes et d’effets réguliers, que l’on peut comprendre par la physique et la mécanique : ce sont les lois de la nature.

Ainsi, pour Spinoza, la façon dont Dieu agit dans le monde n’a rien de miraculeux : elle peut se comprendre par la science et la découverte des lois de la nature. Dieu lui-même n’est rien d’autre que la nature et ses lois.

3. Le déterminisme universel et la puissance d’agir

On conçoit généralement l’Homme comme doté d’un libre arbitre, c’est-à-dire qu’il pourrait faire des choix absolument libres. Or dire cela, c’est considérer que l’homme a la capacité de s’arracher au strict enchaînement naturel de causes et d’effets.

Pour Spinoza, c’est impossible : l’homme n’est pas comme « un empire dans un empire » (partie III, préface) : c’est-à-dire qu’il n’a pas de statut exceptionnel par rapport aux autres choses de la nature.

Au contraire, rien n’échappe aux lois de la nature, pas même l’homme, qui n’est qu’une chose comme les autres. Ainsi, toute action humaine a une cause qui la précède et qui explique cette action, tout comme le mouvement d’une boule de billard s’explique par le choc avec une autre boule, selon son angle et sa vitesse. Si nous avons l’illusion d’être libres dans nos choix, c’est parce que « les hommes sont conscients de leurs actions, et ignorants des causes qui les déterminent » (partie III, proposition 35, scolie).

L’homme est cependant autre chose qu’une boule de billard, dont on voit bien qu’elle ne bouge que si quelque chose d’extérieur vient la heurter. Nous ne sommes pas déterminés au même sens où le mouvement de la boule de billard est déterminé. La différence, c’est que l’homme a une capacité à initier un mouvement de lui-même : pas besoin d’attendre qu’un objet extérieur le heurte pour qu’il s’active. Pourquoi ? Car selon Spinoza, l’homme a une « tendance à persévérer dans son être », nommée conatus (partie III, proposition 6). L’être humain est doté d’une puissance d’agir et cherche sans arrêt à l’augmenter. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour augmenter notre puissance d’agir, ou éviter qu’elle ne diminue.

Ainsi, l’homme va chercher constamment à obtenir un objet qui lui procure de la joie (que Spinoza définit comme une augmentation de notre puissance d’agir), et s’écarter de ceux qui procurent de la tristesse (définie comme une diminution de notre puissance d’agir).

Ainsi, d’un côté nous nous mettons en mouvement par nous-mêmes, mais de l’autre nous restons entièrement déterminés : toutes nos actions sont le résultat nécessaire de notre tendance à augmenter notre puissance d’agir, combinée aux circonstances extérieures. Ainsi, les hommes sont entièrement déterminés, au même titre que toutes les autres choses (animaux et objets).

4. L’esprit et la raison

Qu’est-ce que l’esprit humain et quel rapport y a-t-il entre mon esprit et mon corps ? Pour Spinoza il ne peut pas y avoir d’interaction causale entre l’esprit et le corps, puisque ce sont deux attributs entièrement distincts. Or, il y a bien un rapport entre l’esprit et le corps : un rapport de représentation.

Ma pensée me représente mon corps : « L’objet de l’idée constituant l’esprit humain est le Corps, […] et rien d’autre » (partie II, proposition 13). C’est-à-dire que lorsque j’ai l’idée d’une baguette de pain, j’ai en réalité l’idée de mon corps en tant qu’il est modifié par cette baguette : mes yeux reçoivent des rayons lumineux, ce qui modifie l’ouverture de ma pupille et une image s’imprime sur ma rétine, etc. C’est de cette modification du corps que j’ai l’idée lorsque je dis que j’ai l’idée d’une baguette. Je n’ai donc jamais l’idée d’une chose directement, mais toujours l’idée de mon corps étant modifié par cette chose.

Ainsi, si l’on veut comprendre comment naissent nos idées, il faut nécessairement comprendre aussi comment fonctionne le corps ; pas parce que le corps produit les idées, mais parce que les idées représentent le corps.

Mais alors, qu’est-ce que cela veut dire que d’avoir des idées vraies ou des idées fausses ? Les idées fausses sont pour Spinoza des idées mutilées, c’est-à-dire qu’il leur manque quelque chose pour être vraies. L’idée fausse n’est pas à écarter absolument, car ce qui est déjà présent dans cette idée fausse sera plus tard constitutif de l’idée vraie qui viendra la remplacer.

Spinoza prend l’exemple du soleil : en le regardant dans le ciel, on a l’impression qu’il n’est qu’à quelques centaines de kilomètres de nous, alors qu’il est en réalité à plusieurs millions de kilomètres de distance. Nous avons donc une idée fausse du soleil. Or, une fois qu’on a acquis une idée vraie de la distance du soleil, de sa masse, des lois de l’optique et de la façon dont les rayons lumineux se diffractent dans l’atmosphère, on peut expliquer pourquoi le soleil nous apparaît si proche, alors qu’il est très éloigné en réalité.

Ainsi, l’idée fausse s’explique, et on peut même s’appuyer sur celle-ci pour chercher à parvenir à l’idée vraie. Cela a une conséquence éthique plus générale : plutôt que de se moquer des erreurs ou les rejeter en bloc, il faut plutôt chercher à les expliquer.

5. La logique de la vie affective

On a vu que l’idée est une représentation de la manière dont le corps est affecté. À toute idée correspond une affection du corps. À toute idée correspond donc un affect. Un affect est une augmentation ou diminution de notre puissance d’agir lorsque notre corps est modifié par quelque chose. Une brûlure provoque de la douleur, un massage provoque du bien-être : ce sont des affects.

Être amoureux, c’est être modifié par quelqu’un que l’on aime, c’est aussi un affect. Les affects désignent donc les façons dont notre puissance d’agir augmente ou diminue, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Or, ce sont ces affects qui expliquent nos actions.

Par exemple notre amour ou notre haine pour quelqu’un explique notre comportement envers celui-ci. Pour Spinoza, en expliquant la formation des affects, les actions humaines peuvent être expliquées de façon aussi complète et rationnelle que les phénomènes physiques. C’est pour cela que Spinoza construit une sorte de mécanique de la vie affective dans la troisième partie de l’Éthique. Il explique comment une grande diversité d’affects se forment : amour, haine, joie, tristesse, indignation, espérance, gloire, honte, etc. Comment des affects si variés peuvent-ils se former ?

Pour l’expliquer, Spinoza part de l’élément fondamental qui explique tous nos affects : le conatus. Ce conatus, c’est la recherche de puissance d’agir, c’est-à-dire le désir : « Le désir est l’essence même de l’homme » (première définition des affects, partie III). Remarquons donc que le bonheur n’est pas pour Spinoza le fait d’arrêter de désirer, d’être au repos et parfaitement satisfait, car ce serait contraire à l’essence même de l’homme. Ce désir, qui cherche à augmenter notre puissance d’agir, peut être confronté à deux situations : soit notre puissance d’agir augmente, et dans ce cas on éprouve de la joie, soit notre puissance d’agir diminue, et dans ce cas on éprouve de la tristesse.

Tout affect est donc soit joie soit tristesse, mais elles sont liées à différents objets, d’où les différents noms d’affects. Par exemple, la joie ou la tristesse attachée à l’idée d’une chose extérieure donne l’affect d’amour ou de haine ; ou encore la joie ou la tristesse attachées à l’idée d’une chose future donnent l’espoir et la crainte. Spinoza explique ainsi les affects qui sont à l’origine de nos actions individuelles et notre vie émotionnelle.

6. La formation des valeurs des choses

Cette théorie des affects change radicalement notre façon d’envisager l’éthique, c’est-à-dire la bonne conduite de notre vie. En effet, on conçoit généralement que l’on choisit les objets de nos désirs pour de bonnes raisons : je désire tel téléphone plutôt que tel autre car il a un certain nombre de fonctionnalités en plus, il est plus fiable, plus fin, plus élégant, etc. On s’imagine donc que si l’on désire ce téléphone c’est parce qu’on en a observé les caractéristiques, qu’on lui a donné une haute valeur (valeur marchande mais aussi valeur pratique, valeur sociale, etc.).

Or Spinoza renverse cette idée : contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas la valeur des objets qui provoque notre désir, mais c’est notre désir qui donne de la valeur aux objets. « Quand nous nous efforçons à une chose, quand nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons, ce n’est jamais parce que nous jugeons qu’elle est bonne ; mais au contraire, si nous jugeons qu’une chose est bonne, c’est parce que nous nous y efforçons, la voulons, aspirons à elle et la désirons » (partie III, proposition 9, scolie).

Par là, Spinoza affirme que notre désir n’est pas le résultat d’un processus de réflexion conscient et contrôlé. Au contraire, il est entièrement déterminé et hors de tout contrôle direct par la raison.

En réalité, lorsqu’on s’efforce de justifier nos désirs (par exemple si je crois choisir ce téléphone parce qu’il dispose de tel ou tel avantage), c’est toujours une justification qui s’opère dans un second temps, après coup, alors que le désir est déjà là et le choix est déjà fait.

Il est illusoire de croire que nous examinons d’abord si une chose est un bien et que dans un second temps nous décidons de la désirer. Nous ne décidons donc pas rationnellement si une chose est bonne ou mauvaise, désirable ou non. Nous sommes déterminés dans nos désirs, et donc par là même nous sommes aussi déterminés dans la valeur que nous attribuons aux choses.

7. La Liberté et le bonheur

Spinoza cherche toutefois à nous faire atteindre une forme de liberté.

Mais alors qu’entend-il par liberté, s’il affirme par ailleurs que nous sommes entièrement déterminés ? Pour Spinoza, être libre, c’est agir. Il y a deux sortes d’affects : les passions et les actions. Les passions sont une augmentation ou diminution de notre puissance d’agir provoquées par une chose extérieure à nous. Les actions sont une augmentation ou diminution de notre puissance d’agir, mais provoquées par nous-mêmes.

La liberté consiste alors à avoir de moins en moins de passions, et à agir de plus en plus. En effet, être rempli de passions, c’est dépendre des hasards de la fortune : on laisse les événements extérieurs déterminer notre état émotionnel, on est ballotté de passion en passion au gré de circonstances incontrôlables.

Au contraire, plus j’agis, plus mon état émotionnel est stable, car il est déterminé par moi-même et non par les circonstances extérieures. La liberté pour Spinoza consiste ainsi à passer de la passion à l’action, à devenir de plus en plus actif. Mais comment devenir actif ?

Le passage de la passion à l’action se fait principalement par le développement de la raison. On peut le comprendre avec exemple. Si je suis affecté par une maladie, c’est une passion, qui me rend triste car elle diminue ma puissance d’agir. Mais si j’acquiers la connaissance de cette maladie et augmente ma connaissance du fonctionnement du corps humain, cela provoque une joie. Alors que la passion liée à la maladie va et vient de façon incontrôlable, la joie que j’ai acquise avec la connaissance est stable et ne me quitte plus.

De plus, cette connaissance me permet de prendre conscience des bons gestes à adopter pour soigner ou soulager la maladie (se mettre au chaud, se reposer, etc.), au lieu de me livrer à toute une série de pratiques superstitieuses (faire des offrandes à tel ou tel dieu, aller voir tel guérisseur, etc.). La connaissance a donc un effet stabilisateur : elle stabilise nos affects et nos comportements : on ne s’alarme pas et on adopte les bons gestes face à la maladie.

Et c’est cela la liberté et la voie vers le bonheur selon Spinoza : stabiliser toujours davantage nos affects par le développement de la raison, pour éviter d’être ballotté par les revers de fortune.

8. Conclusion

Spinoza incite donc à s’écarter de quelques préjugés. Premièrement, il rejette les représentations superstitieuses de Dieu pour l’assimiler à la nature. Deuxièmement, il rejette le libre arbitre humain, pour affirmer que nous sommes entièrement déterminés. Nous ne pouvons atteindre une vie meilleure que par la connaissance de la nature et de nous-mêmes, de ce qui nous affecte et procure joie ou tristesse.

Par cette connaissance on passe de la passion à l’action, c’est-à-dire d’une réaction fluctuante et aveugle face aux événements extérieurs à une réaction de plus en plus active, constante et contrôlée. Cette connaissance peut ainsi stabiliser peu à peu nos désirs, nos réactions, nos comportements, et participer à une vie plus apaisée et heureuse.

9. Zone critique

L’Éthique de Spinoza a commencé à être étudiée sérieusement dans la seconde moitié du XXe siècle lorsque Louis Althusser s’est servi de Spinoza pour proposer une nouvelle interprétation de Marx. Depuis, Spinoza est étudié par les philosophes, mais il est aussi utilisé hors de la philosophie.

Des biologistes (Henri Atlan), des économistes (Frédéric Lordon), des psychanalystes, et sociologues utilisent les concepts de Spinoza pour mieux comprendre certains phénomènes. Les romans de science-fiction d’Alain Damasio sont remplis de références à Spinoza.

En politique, une certaine gauche (le Comité invisible et Lundi Matin par exemple) s’appuie sur Spinoza pour penser leurs actions. Un groupe de réflexion sur le management utilise Spinoza pour promouvoir penser le bonheur au travail (la Fabrique Spinoza).

Enfin, Spinoza est rendu accessible au grand public par André Comte-Sponville ou Frédéric Lenoir, ce dernier essayant principalement de concilier religion chrétienne et spinozisme. Il existe donc une multitude de spinozismes, variés et très différents les uns des autres.

10. Pour aller plus loin

Ouvrage recensé

– Éthique, Seuil, coll. « l’Ordre philosophique », trad. B. Pautrat, 1988.

Du même auteur

– Traité politique, Paris, Le Livre de Poche, coll. Classiques de la philosophie, 2002.– Traité théologico-politique, Paris, Flammarion, coll. «Garnier Flammarion/Philosophie », 1997.

Autres pistes

– Gilles Deleuze, Spinoza. Philosophie pratique, Paris, Les Éditions de Minuit, 1970.– Pierre Macheray, Introduction à l’Éthique (5 volumes), Paris, PUF, coll. « Grands livres de la philosophie », 1998.– Pierre-François Moreau, Spinoza et le spinozisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2014.– Pascal Sévérac, Le Devenir actif chez Spinoza, Paris, Honoré Champion, 2005.

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