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Thomas Guénolé

La Mondialisation malheureuse

Où va la mondialisation ? Née dans les années 1980, elle déstabilise la société civile sur toute la planète. Thomas Guénolé tente de la comprendre et se réfère, pour y parvenir, à quatre familles de pensée dont il désigne les représentants : Alain Finkielkraut pour les « réactionnaires », Alain Minc qui lui-même avait écrit La Mondialisation heureuse, pour les « oligarchistes », Jacques Attali pour les « utopistes » et, enfin, Thomas Piketty, pour les « intellectuels non-alignés », seuls capables d’élaborer un « alter-système ». Courbes et tableaux à l’appui, il décrit les excès du commerce international, la destruction du tissu économique et de l’environnement, la dictature de la finance, la confiscation du bonheur par une minorité cynique et malheureuse.

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Marc Crépin

La Mondialisation malheureuse
La Mondialisation malheureuse

book.chapter Introduction

C’est dans un chapitre intitulé « la bunkérisation du monde » que l’auteur révèle l’intuition qui l’a décidé à écrire ce livre : la vision d’un monde où les pays, les groupes ethniques, les communautés de toutes sortes s’enfermeraient derrière des murs. Le tracé de ces murailles, doublées de barbelés, « épouserait la carte d’inégalités socio-économiques mondialisées de plus en plus abyssales ». Dans cet ouvrage, Thomas Guénolé multiplie donc les approches d’un phénomène et de ses excès, celui d’un village mondial empreint de cynisme. La peur des autres conduit à la xénophobie. Cette pratique du repli sur soi, sur fond de discours ultra-nationalistes, ressemble beaucoup à la construction par l’Union Soviétique, de murs et de barrières à perte de vue, pour empêcher les peuples de fuir l’échec de l’économie communiste. Mais il insiste surtout sur la dimension malheureuse de la mondialisation, sans omettre l’opportunité qu’elle représente pour les prédateurs financiers qui accaparent et accumulent. Car son cheminement, ponctué de vives critiques contre l’ultralibéralisme, doit conduire, espère-t-il, à trouver des solutions pour rendre la mondialisation juste, bienveillante et profitable à tous. Les conséquences néfastes de la mondialisation malheureuse sont innombrables : outre une accélération des migrations en tout genre, pour des raisons économiques, politiques, sanitaires et environnementales, elle entraîne une aggravation des inégalités, une précarisation croissante des populations des pays pauvres, une multiplication des trafics en tout genre, ainsi qu’une recherche de la maximisation des gains financiers et d’une minoration de la fiscalité. Thomas Guénolé analyse les prises de position des principales familles intellectuelles françaises, (parfois avec sévérité) ; il pratique aussi la caricature mais avance toujours pour cela, des arguments solides. Il met en cause nombre de thèses défendues par les partisans de la mondialisation malheureuse, économistes, banquiers, financiers, industriels, politiques, et en dresse le portrait sociologique en forme pyramidale. À la base de cette pyramide, il décrit l’immense population de pauvres, exploités et esclaves dans ce qu’il appelle les camps de travail, notamment en Asie. Il prône au bout du compte, une mondialisation à visage humain.

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