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Tom Regan

Les Droits des animaux

Dans cet ouvrage considérable, Tom Regan défend l’idée que les animaux, en tant que « sujets-d’une-vie » et « patients moraux », ont des droits. Selon le philosophe, les animaux que nous instrumentalisons pour servir nos intérêts (économiques, scientifiques, alimentaires, etc.) sont dotés d’une pensée, ont des croyances, des désirs, des souvenirs, des attentes. Ils possèdent, à cet égard, une valeur morale propre et inaliénable que nous devons respecter. Cette approche éthique et philosophique de la question des droits des animaux implique, si nous la soutenons, la modification de nos croyances à l’égard des animaux et l’abolition de pratiques courantes tels l’élevage, la consommation de viande ou la recherche en laboratoire sur les animaux.

book.readingBy

Katia Sznicer

Les Droits des animaux
Les Droits des animaux

book.chapter Introduction

Quand il publie The Case for Animal Rights (soit « les arguments en faveur des droits des animaux »), Tom Regan entend d’abord répondre à la théorie de Peter Singer sur la question animale, théorie alors dominante au sein de la philosophie anglo-saxonne depuis la publication de La Libération animale en 1975. Singer, dans la lignée de l’Anglais, Jeremy Bentham (1748-1832), compte au nombre des philosophes « utilitaristes » : pour ces derniers, nos actions (ou non-actions) doivent viser le bien-être du plus grand nombre des êtres sensibles. La valeur morale d’une action est déterminée par sa contribution à l’utilité générale et par la totalité de ses conséquences. Transposée à la question animale, la position utilitariste de Singer amène ce dernier à considérer que, les animaux étant susceptibles de souffrir, il est de notre devoir de réduire cette souffrance à son minimum. L’adoption d’une alimentation végétarienne représente un exemple de réponse à cette nécessité morale. Pour Regan, l’approche utilitariste est insuffisante et superficielle en ce sens qu’elle échoue à rendre compte de la valeur morale des animaux en tant que tels : la reconnaissance de ce qu’il nomme la « valeur inhérente » des animaux constituera ainsi la pierre angulaire de sa théorie des droits.

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