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David Graeber

Bullshit Jobs

"Bullshit Jobs" de David Graeber est un essai provocateur qui examine le phénomène des emplois inutiles ou peu significatifs dans l'économie moderne. Graeber, anthropologue et activiste, argumente que de nombreux emplois dans les secteurs administratifs, financiers et de services n'apportent pas de contribution réelle à la société, et pourtant, ils occupent une place importante dans le marché du travail. L'auteur explore les raisons économiques, culturelles et psychologiques qui sous-tendent la création et la persistance de ces "bullshit jobs", et examine l'impact de ces emplois sur le bien-être individuel et la santé mentale des travailleurs. Graeber critique les structures économiques et les valeurs sociales qui valorisent le travail pour le travail, indépendamment de son utilité ou de sa contribution au bien commun.

book.readingBy

Marie Tétart

Bullshit Jobs
Bullshit Jobs

book.chapter Introduction

Coordinatrice de portefeuilles ou d’activités de détente, délégué qualité et performance, consultant en stratégie numérique, manager intermédiaire, leadership stratégique, co-directrice ou responsable adjointe de ceci, de cela ou d’autre chose… Voici une liste – non exhaustive – de tous les « jobs à la con » répertoriés par David Graeber dans son livre phénomène Bullshit Jobs. Qu’est-ce qu’un « job à la con » ? s’interroge l’auteur. Alors que la question ne se pose pas pour un infirmier ou une enseignante, dont l’utilité pour la société se comprend immédiatement, de nombreux métiers aux terminologies nébuleuses cachent leur totale vacuité. David Graeber nous explique comment, dans une société capitaliste qui prétend à l’efficacité et à la rationalité, une foule de postes stériles en est venue à scléroser le fonctionnement des institutions et des entreprises privées. Il s’attarde aussi sur la violence psychologique profonde qui en découle pour les intéressés, prenant au passage le contre-pied de l’argument généralement invoqué selon lequel l’homme serait fondamentalement fainéant et ne produirait rien si sa survie n’en dépendait pas. Et si l’individu souffre autant de ne pas œuvrer au service des autres, c’est aussi à cause de la prégnance d’une valeur-travail qui déforme le regard posé sur celui-ci ainsi que sur le plaisir qui lui est par la force des choses devenu antinomique. Pourtant, cette situation génératrice de souffrance est largement acceptée : nous verrons en dernier point pourquoi.

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