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John Kenneth Galbraith montre, dans ce classique publiĂ© en 1967, que le systĂšme industriel se trouve aux mains de quelques grandes entreprises qui mettent en sommeil les mĂ©canismes concurrentiels de marchĂ©. Le Nouvel Ătat industriel se veut une Ă©tude de leur fonctionnement interne et de leurs relations avec les autres organisations du systĂšme Ă©conomique. Ces grandes sociĂ©tĂ©s pilotent le processus Ă©conomique, dictent et dĂ©cident de ce quâil faut produire et de ce qui sera consommĂ©. Jouant autrefois le rĂŽle de pouvoirs compensateurs, lâĂtat et les syndicats tendent Ă se comporter en auxiliaires de la technostructure, laissant craindre lâapparition dâune classe dominante hĂ©gĂ©monique, disposant des pouvoirs Ă©conomiques, politiques et sociaux.
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Alexandre Chirat
Alors que la science Ă©conomique connaĂźt un double processus de spĂ©cialisation et de formalisation au cours de lâaprĂšs-guerre, Galbraith, Ă rebours de ces deux tendances, souhaite proposer une analyse historicisĂ©e du fonctionnement de lâensemble du systĂšme Ă©conomique amĂ©ricain. Les grandes sociĂ©tĂ©s anonymes constituent son objet dâĂ©tude principal, ce qui lui permet de rompre avec la division traditionnelle entre microĂ©conomie et macroĂ©conomie. Il analyse tout dâabord les mutations de lâentreprise entre la fin du XIXe siĂšcle et les annĂ©es 1960. Il sâintĂ©resse ensuite au fonctionnement interne de ces entreprises Ă lâaide du concept de technostructure. Ayant ainsi dĂ©fini la nature et les objectifs de ce groupe qui contrĂŽle les entreprises, il propose dâĂ©tudier les mĂ©canismes de rĂ©gulation Ă lâĆuvre dans le systĂšme Ă©conomique, de rĂ©examiner la maniĂšre dont sont allouĂ©es les ressources et dâanalyser les transformations sociales, en particulier du systĂšme Ă©ducatif, gĂ©nĂ©rĂ©es par la dynamique Ă©conomique.
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